mercredi 8 août 2007
minute hitchkockienne
Tout au long de ma route il y a des prés, clôturés.
Hier, sur chaque piquet, se perchaient des corbeaux, un corbeau par piquet, des centaines qui se faisaient face, sur les quatre côtés des prés. Au centre, quelques volatiles à terre...
Cela ressemblait à un conseil de guerre, de discipline, quelque chose de ce genre. Impressionnants, les profils acérés, l'oeil brillant, la posture fière et concentrée!
Bouhhhh, j'en frissonne encore!
Mais ma toute première pensée était pour mon appareil photo, oublié à la maison...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
j'en ai vu plein hier soir, sur un toit de grange, en revenant de la gare. Il devait y avoir une occasion speciale pour les corbeaux hier.
RépondreSupprimerSi c'est carrément un concile national, on a peut-être du souci à se faire... ;-)))
RépondreSupprimerBrrrr des corbeaux cerbères et sévères, ça me coïnce (j'ai vu plein de significations sur la vision de ces "charmants" volatiles et comme je vous aime beaucoup, ben... j'dis rien :-))
RépondreSupprimerPar contre, qu'avez-vous pensé de La Gouvernante Italienne (du bien j'espère, parce que je viens de le commander ; oui oui, je sais, faut que je travaille)
(juste avant, j'ai jeté un oeil au blog de Gracianne. Wouahhhh... Un gros faible pour les petites tartes Tatin d'oignon... Comment ? j'avais promis de travailler au lieu de baguenauder ? euh... oui).
RépondreSupprimerRegardeuse, j'avais pensé à vous en me demandant quel signe vous verriez là!!!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup Iris Murdoch, surtout dans "La mer, la mer". C'est une philosophe, ses romans ont forcément de la profondeur, mais il faut accepter d'entrer dans son monde.Elle nous pense soumis à l'attraction de l'excellence et du bien, j'aime bien cette idée! Parfois c'est plus noir.
Le rythme de la gouvernante italienne est souvent perturbant, certains chapitres sont lents, puis ça s'affole de manière complètement déjantée.
La Tatin est trop belle, on y mordrait!
la vue de tous ces corbeaux devait donner le frisson !
RépondreSupprimermais vous savez que j'aime entendre UN corbeau ? alors que tout le monde trouve que le son est macabre... moi je me revois en balade que l'on faisait de bon matin, le ciel bleu, le soleil pas encore chaud, sur les chemins et à travers champs chez mes parents, lors de nos vacances d'été, j'avais 12/15 ans !
LG, vous êtes la première que j'entends dire cela, avec D. qui enfant, avait un corbeau à l'aile cassé, nommé Jacobs, comme animal domestique.
RépondreSupprimerCe son rauque a toujours été associé au malheur, tout comme le sont les chouettes-effraie, dont deux couples squattent notre grange.
Les pipistrelles aussi!
Ces pauvres bêtes n'ont jamais demandé à servir d'exutoire à notre imaginaire...
j'aime les corbeaux (et le Bordeaux). C'est juste que... une quarantaine sur des piliers le long de la route, ça me parle moins qu'une escouade d'hirondelles. Sinon, le cri ne me déplait pas ! Ca m'évoque les paysages d'Irlande, la lande et la brume et j'aime bien ;-)
RépondreSupprimer... ou un hussard sur le toit... pauvres corbeaux, on les affuble de toutes sortes de mauvaises intentions. Par ailleurs, ils n'ont pas grand'chose pour nous charmer.
RépondreSupprimerpourquoi "chat bleu" ? ça m'intrigue beaucoup. Si vous repassez par là vous me le diriez ? (je ne répète jamais rien).
RépondreSupprimerParce que là, on parle des corbeaux mais je suis sûre que si je croisais un chat bleu en bas de chez moi, je serais... stupéfaite ? (la trouille oui !!)
Chat bleu, je n'en reviens pas de n'y avoir point pensé, je suis pourtant complètement fan de Giono!!! vous êtes un révélateur de mémoire..
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer