vendredi 28 décembre 2007

Les spaghettis du chat et le Florian


Je ne manque jamais ma promenade chez Pierre qui sublime Venise avec tant de talent, d'amour que je ne souhaite plus la voir autrement qu'à travers ses yeux et ceux de mes auteurs favoris; je sais bien que je serais affreusement déçue...

Les spaghettis du chat

des spaghettis n°3
700 gr de moules
2 gousses d'ail hachées
huile d'olive
origan, persil, graines de fenouil
un verre de vin blanc sec
des tomates bien mûres en quartiers,
en hiver les tomates séchées donneront de la profondeur à la sauce
poivre et un peu de sel
une sauce tomate maison

Laisser s'ouvrir les moules avec le vin blanc dans une casserole, décortiquer les trois quart et réserver.
Pour la sauce, faire fondre l'oignon dans une cuillerée d'huile d'olive
puis ajouter les graines de fenouil et l'ail qui ne doit pas brûler, les tomates en quartiers, le coulis de tomates, le jus des moules filtré
Laisser s'épaissir
Faire cuire vos spaghettis al dente, égoutter
Ajouter les moules à la sauce dans un plat creux, mélanger aux pâtes
et déguster sans attendre.
Comment, vous ne laissez rien au chat?

Ce plat que vous pouvez apprécier partout dans la ville est proposé par Jean Clausel dans Venise exquise, sur une recette des cuisines de Vittoria

L'heure douce



L'heure douce, la vaisselle est rangée, plus qu'une seule lumière. Dans la tasse, la verveine diffuse ses notes citronnées, tout le monde dort, je n'entends plus que les petits soupirs de la maison...

jeudi 27 décembre 2007

la dernière... j'espère!

Le soleil, à nouveau. Passer sous le tilleul, c'est marcher sous une cathédrale de glace, s'arrêter, lever les yeux...



mercredi 26 décembre 2007

Comme à Sienne

Nourrir l'âme...


Mais aussi...

Cette année, j'ai manqué de temps pour préparer le panforte du réveillon de Noël, alors ce gâteau médiéval aux fruits secs, oranges, cédrats confits, très épicé nous vient de la pasticcerie artigianali Sinatti qui utilise un minimum de sucre et les couvre d'un magnifique papier polychrome, l'ultime tentation...

Pour les courageuses, la recette d'ici arrangée à mon goût
180 g de chocolat noir
500 g d'amandes mondées er légèrement grillées
1 tasse de miel
1 tasse de sucre
200 g de figues séchées et hachées
250 g d'écorces de cédrats, d'oranges et citrons
125 g de farine
125 g d'amandes en poudre
100 g cacao de bonne qualité
1 c à soupe bien pleine d'épices: pour moi, cannelle, poivre blanc moulu, graines de coriandre moulues, anis vert, gingembre en poudre

Faire fondre le chocolat.
Préchauffer le four à 150°C
Dans une casserole, remuer le miel et le sucre sur feu modéré jusqu'à dissolution du sucre. Plonger un thermomètre à sucre et porter à ébullition. Faire cuire le sirop au perlé entre 112°C et 116°C.
Ajouter au sirop, le chocolat et verser sur tous les autres ingrédients dans une jatte. Bien mélanger. Verser dans un moule rond de 26cm garni d'un papier de cuisson et faire cuire 30 minutes.
Laisser complètement refroidir dans le moule.
Se conserve des mois dans une boîte de fer blanc, un plaisir de couper une ou deux fines tranches pour accompagner le thé en hiver...

mardi 18 décembre 2007

Totalement givré...


Pas de temps libre pour grand chose ces dernières semaines, mais là, le ticket boulot-dodo me réserve une belle surprise.
Chez vous, c'est aussi glacé?


C'est une fois l'an, cette image de carte postale, les conditions ne sont pas toujours réunies... La Saône a l'air encore plus paresseuse ainsi.

mardi 11 décembre 2007

Louise Erdrich



"Certaines successions prennent vie et d'autres non. Certaines possessions ont peu de personnalité, d'autres beaucoup. Par exemple, il y a un moment auquel je pense toujours, un moment que j'ai failli rater. Il y a des années, j'ai ouvert un coffret en bois contenant ce qui semblait être des mouchoirs, marqués aux initiales de la propriétaire, L.M.B. Je m'apprêtais à vider la boîte et à empiler son contenu avec le linge de maison, quand j'ai remarqué une étiquette. Epinglé à chaque mouchoir en coton, en batiste, bordé de dentelle ou brodé, ai-je constaté, il y avait un morceau de papier soigneusement découpé. J'ai évidemment examiné les papiers. C'était à chaque fois une étiquette portant une date notée d'une écriture féminine. Un nom ou des noms étaient inscrits. Et puis des événements. Baptême de Teddy. Mariage de Venetta et John Howard. Et puis Obsèques de Teddy. Veillée funèbre de Frère Admantine. Premier opéra, La Traviata. Mariage. Bras cassé. Et tout au bas de la pile, peut-être le premier mouchoir ainsi conservé et l'ancêtre de la collection, un petit carré d'étoffe, ayant appartenu à un enfant, maladroitement marqué des initiales et étiqueté Obsèques de ma Mère. Je me souviens être restée là avec les mouchoirs de L.M.B. Cette boîte contenait les larmes de toute une vie de femme..."
Louise Erdrich

Cette grande dame de la littérature américaine a signé une oeuvre forte et finement ciselée. "Ce qui a dévoré nos coeurs" nous entraîne du New Hampshire jusque sur les terres indiennes du Canada.
Chargée de l'inventaire des successions, une jeune femme découvre un tambour rituel indien, qu'elle entend battre tel un coeur qui accompagne les douleurs des hommes. Cet instrument, fil rouge tout le long du voyage, révèle l'âme indienne, au gré de personnages véritablement habités.
Les petites histoires dans l'histoire sont un ravissement...

mercredi 5 décembre 2007

le gâteau de Noël de ma grand-mère


Si elle avait imaginé que son gâteau de Noël serait tendance un jour...Elle réussissait pourtant des merveilles dans son four à gaz capricieux, en pestant sur cette chaleur si difficile à maîtriser!

200 gr de chocolat noir, ici Nestlé Kraft noir
170 gr de beurre
4 oeufs
170 gr de sucre
1 cc d'épices pour pain d'épices ou cannelle, coriandre, girofle en poudre
1 cs de café fort ou de rhum
60 gr de farine
60 gr d'amandes en poudre
150 gr de noix concassées
Amandes effilées, un peu de sucre semoule, et sucre glace
1 noix de beurre pour le moule
Le four est réglé à 150°

Un moule à tarte était beurré, elle le saupoudrait de quelques amandes effilées et d'un peu de sucre semoule.

Elle faisait fondre le chocolat Meunier au joli papier vert et blanc au bain-marie,
le lissait puis ajoutait le beurre en morceaux et mélangeait à nouveau.
Elle battait les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse, incorporait une cuillère de café fort ou de rhum selon l'humeur, puis la farine, les amandes en poudre, les épices. En dernier, les noix et des amandes effilées.

Elle versait ce mélange dans le moule et éparpillait ses dernières amandes et un peu de sucre semoule, puis mettait le moule au four pour 20 minutes. A la sortie, elle le laissait refroidir une dizaine de minutes avant de le démouler, le saupoudrer de sucre glace et le couper en carrés.

Elle aimait le servir dans sa porcelaine blanche et or que je sors quelquefois en pensant fort à elle.

Les feux de l'hiver

Cornus sanguinea Midwinter Fire
Une journée pour se vider la tête, une promenade dans les jardins, le temps de se ressourcer, l'air est presque trop doux, le soleil réchauffe jusqu'à l'âme...



Faut-il se laisser ainsi absorber par le travail à en oublier l'essentiel?
Pas aujourd'hui, c'est la veillée de la St Nicolas. Chants et contes, vin chaud, oranges et clémentines, noix et petits gâteaux épicés illumineront la nuit.

Demain est un autre jour...

mercredi 28 novembre 2007

Au coeur du vignoble,

Ce n'est pas notre adresse habituelle de dégustation lors de la Vente des Vins, mais nous avons voulu découvrir un autre endroit...Alors nous sommes partis pour Pommard et ses caves. Avec une jolie erreur de destination...Avec Inès, j'ai déposé ce petit monde au Château de Pommard, rien à voir avec le domaine prévu!



les jardins sont très beaux même en ce week end glacial,



tout est soigneusement entretenu,



le Hall se doit d'impressionner,



Le Salon Rouge manque aussi de vie à l'image du domaine,




dans les caves voûtées, l'oeil embrumé




l'esprit du vin perturberait l'objectif



Derrière la grille ouvragée, un trésor, des flacons de légende



Dégustation glaciale...La convivialité n'est pas de mise. Promis, nous ferons mieux l'année prochaine!



La vigne s'endort après avoir donné le meilleur d'elle...

mercredi 14 novembre 2007

C'est novembre !!!



Le temps de mon rendez-vous avec le Prince Wladimir... Ah, le charme slave...
Je fais beaucoup de pauses aujourd'hui!

Chez le libraire, j'ai vu que L'Ombre du vent par Carlos Ruiz Zafon est sorti en édition limitée, mignonne couverture et le petit livret sur les lieux de Barcelone cités dans le roman. Voilà que d'être toujours pressée! Mais cela fera un petit cadeau sympa.

mercredi 7 novembre 2007

Une pensée fleurie...


Même si c'est une viola pour les puristes

Aujourd'hui la journée est consacrée aux enfants, la dernière des vacances avant de les amener dans leurs quartiers ce soir.
Ils n'ont que deux jours et demi d'études, moi un et demi de travail, une rentrée en douceur...
J'ai encore un peu de mal à supporter leur absence en semaine, même si c'est aussi un plaisir de se retrouver avec ce sentiment d'être libre de faire ce que l'on veut.

lundi 5 novembre 2007

"Petti farciti al prosciutto"



Blancs de poulet farcis à l'italienne, quelque chose de plutôt vite fait et qui à chaque bouchée, vous fait soupirer de bonheur...

J'ouvre les blancs de poulets en portefeuille, c'est à dire je tranche dans l'épaisseur sans aller jusqu'à séparer les deux moitiés.

Je poivre, vous salez si vous le souhaitez, puis poudre d'un peu d'origan l'intérieur, pose une demi tranche de jambon, un bâton de mozzarella, et comme on aime, soit une tomate confite ou une cuillerée d'oignons fondus, de la tapenade, des foies de volaille juste saisis et écrasés, des champignons hachés et dorés, c'est selon l'envie ou ce que le garde-manger peut m'offrir. Je referme et maintiens la farce avec un bâtonnet de bois.

Je fais revenir dans une cuillerée d'huile d'olive des petits cubes de courgette et d'un oignon, j'ajoute du piment. Je fais dorer les blancs de poulet à feu modéré. Dès qu'ils prennent une jolie couleur sur les deux faces, j'ajoute de l'ail haché et de la sauce tomate, je couvre et laisse mijoter une dizaine de minutes.

En été, une farce ricotta, herbes fraîches, et une sauce aux citrons confits, ensoleille ce plat. Ca laisse libre cours à l'imagination...

J'accompagne ce plat de quelques envolées de la Traviatta, et bien évidemment d'un Barbera d'Alba du Piémont parce qu'il ne faut pas sous estimer l'acidité de la tomate, mais pour moi, une San Pellegrino est parfaite!

vendredi 2 novembre 2007

Une balade d'automne

Acer palmatum Senkaki
Une promenade au soleil pour ceux qui, comme Gracianne sont en manque... L'érable japonais joue avec les rayons déjà bas, il se montrera de plus en plus orange puis révélera son bois d'un rouge corail à tomber durant tout l'hiver.


Liquidambar orientalis
les ombres s'étirent quand nous arrivons près des Liquidambars, l'air a cette agréable douceur des belles journées de fin de saison...
Un petit intrus s'est glissé tout au fond le la photo, notre chat roux est couché dans l'herbe et traque la famille des mulots et autres campagnols. Même en agrandissant, il faut un oeil de lynx...



Liquidambar styra. "Stared"
Les couleurs les plus vives des ces arbres, mêlées à celles des érables, des chênes, des Nyssas, font la gloire des automnes flamboyants, ce ne sera pas le cas cette année!



Liquidambar styra. "Moon Beam"
Lui nous enchante au printemps, son feuillage jaune très clair et nacré illumine les nuits de lune.


les trois sentinelles, Stared, Palo Alto, Moon Beam



"Moon Beam" qui prend la pose...


Carpinus japonica



Betula utilis
Les bouleaux, une passion, des écorces d'une beauté stupéfiante, mais patience, nous reviendrons par là cet hiver pour admirer ceux qui ont choisi le rose des coquillages, d'autres les tons de poudre délicatement veinés d'ardoise...



Hamamelis, miscanthus, hêtre "Dawyck Gold"L'hamamélis, encore un arbre de sorcière... Ce délicieux parfum en hiver, il pousse lentement ici, trop de calcaire, trop peu d'eau, mais cette année, il ne s'est pas plaint...


Quercus nigra
Un chêne comme je les aime, les feuilles brillantes, jamais malade, il garde ses feuilles jusqu'à la fin de l'hiver.


Callicarpa bodinieri "Profusion"
Avant de revenir côté cour, coupons quelques branches de baies violines bien en phase avec la saison et si jolies dans les vases transparents


Cotinus drumeri "Grace"
On traverse la cour, protégée par les hautes bâtisses, et donc bien plus verte, seule note automnale, le cotinus et les chaumes des miscanthus, mais tout change vite en cette saison...


Tea for two
Nous avons bien marché, arpenté pas loin de deux hectares, le soleil est déjà si bas, c'est l'heure du réconfort...
Inès, merci pour ces délicates tasses!

mercredi 31 octobre 2007

Red is beautiful

Quercus nutalii


Enfin de vraies couleurs d'automne! Ahhhhhh, tout est plus beau sous le soleil! Surtout le chêne qui nous la joue Diva, un peu jeune peut-être...

jeudi 25 octobre 2007

Cinq minutes pour la planète


Quand j'y crois, j'aime ce genre d'action, qui nous interpelle tous, coûte pas bien cher, sauf à EDF, et qui est facile à mettre en oeuvre.

Mais cinq minutes, c'est tout de même assez long quand on y voit pas grand chose...

C'est pour une bonne cause, n'est ce pas? Et il paraît que le résultat en terme de consommation n'est pas négligeable, alors à 19h55...

mercredi 24 octobre 2007

Grisailles...



Le gris c'est chic, mais pas pour la météo, ni pour l'humeur...
Hier, trop contente, je disais à ronde: Chouette, une journée toute pour moi! Sans travail, sans enfants, sans rendez-vous, sans l'homme, sans repas à préparer...lalalère!

Sauf que ce matin, l'humeur n'est plus au diapason, et rien n'y fait, ni le thé, ni le miel, ni le courrier qui me propose -10% sur un voyage au Kenya et en Tanzanie, de me réabonner aux Jardins d'Eden, art et culture au jardin, ni même la délicieuse odeur chocolatée des petits sommets enneigés que laisse échapper le four...

Et vous, avez-vous une recette magique pour secouer le marasme qui gâche une journée qui avait pourtant tout pour elle?

jeudi 18 octobre 2007

Quoi de plus généreux qu'une terrine?


S'il est un plat qui allie terroir, partage, tradition, tendances et générosité, c'est bien la terrine!
Exactement ce qu'on souhaite mettre sur la table quand viennent les amis, la famille. Sauf qu'Inès et son adorable mari n'étaient encore pas rentrés chez eux, que déjà trônait sur la table cette Terrine de Foies de Volaille aux Noisettes alors que je n'avais pas su trouver le temps de m'y mettre durant leur séjour ici...

J'adapte la recette de Stéphane Reynaud dans ce livre très sympathique :

300 gr de foies de volaille
300 gr de poitrine fraîche
100 gr de lard fumé
200 gr d'échine de porc
50 gr de noisettes
2 pincées de quatre-épices
2 oignons
2 échalottes
2 brins de thym frais
2 oeufs
20 cl de crème liquide
1 cs d'huile d'olive
4 cl d'Armagnac
sel poivre

Je hache les oignons et les fais fondre dans la cuillerée d'huile,
j'ajoute les foies, peu de temps, juste pour les saisir,
puis l'Armagnac et je fais flamber.
Je coupe le lard en petits lardons,
Je passe au hachoir, grille moyenne, la poitrine fraîche et l'échine.
Les échalotes sont hachées finement ainsi que le persil.
Je mélange allègrement les viandes hachées, les lardons,
puis tous les autres ingrédients.
Je remplis une terrine d'un litre et demi, la couvre gentiment pour lui éviter un coup de chaud,
et enfourne à 200°C pour 2 heures, en veillant à la poser dans un bain-marie.

Elle est au mieux après deux, trois jours, assoupie au frais...
Allez, maintenant sortez les assiettes et les verres, je débouche le vin!

mardi 16 octobre 2007

Chemin de traverse bucolique...


Nos amis sont venus, joli prétexte pour faire l'école buissonnière... Alors que le travail s'entasse, l'échappée est trop belle, et nous voilà partis pour une jolie balade dans les Monts du Morvan.
L'idée est une chasse au trésor botanique. Non! Malheureux! Pas dans la nature encore préservée! Notre courageuse expédition nous mène dans les serres et châssis d'une pointure du monde horticole.
Cet homme éclairé a une conversation des plus passionnantes pour ceux que ce monde intéresse.


Des mises en scène pour faire rêver...
et l'antre du sorcier où de petites merveilles s'exposent: Géranium "Jolly Bee", Panicum virgatum "Heiliger Hain", Miscanthus "Gracillimus", "Cosmopolitan", Crocosmia "Solfatare", Lavandula "Richard Gray", Iris kaempferi...

mercredi 10 octobre 2007

Petit dragon mystérieux



Pour la salamandre
La nuit fraîche qui enlace
le sous-bois


Dans la brume du petit matin, elle accepte de se laisser observer.
Animal magique, symbole du feu, qui craint la chaleur et ne sort donc que la nuit...
J'aime à rêver que le jardin est devenu un petit sanctuaire pour quelques espèces, victimes de la domination du milieu par l'Homme

samedi 6 octobre 2007

Ossau- Iraty sinon rien !



Alors que notre Basque préférée se laisse tenter par le Curé Nantais...

Nos voisins nous ont offert cette "petite" meule (+ de 3kg!!!) de fromage basque. C'est impressionnant. Et tellement bon!
On l'apprécie sans même avoir sorti la confiture de cerises noires.
Les enfants sont repartis, chacun avec un beau morceau.
Nous avons partagé, mais il y en a encore beaucoup.

J'ai des voisins formidables, non seulement généreux, mais aussi intéressants et cultivés, serviables et accueillants... Nous vous aimons vraiment, vraiment beaucoup!

mercredi 3 octobre 2007

Bel automne



Le goût de l'automne révélé par une image, difficile exercice pour quelqu'un qui commence tout juste à se familiariser avec son appareil... d'autant qu'en cette fin d'après-midi, le soleil tape trop fort et que je ne suis pas encore dans l'ambiance.

Mais que ne fait-on pour Monsieur Gris-Bleu qui demande si gentiment!

Les feuillages de rouge à pourpre et or, les baies rutilantes, les livres qu'on lira lové dans un plaid, les pommes, les dahlias, les thés qui réconfortent... et tant d'autres choses.

dimanche 30 septembre 2007

Elle aime la galette...




Le week-end, des enfants rentrent à la maison, d'autres partent... Pour ceux qui sont là, un goûter maison avec de petites brioches croustillantes et moelleuses à l'intérieur. Et au soleil, elles sont encore meilleures...

C'est la pâte briochée de la fée du sucre, Christine Ferber, que j'ai adapté à ma MAP

25 cl de lait entier froid
7g de sel
25g de sucre semoule
1 oeuf
120g de beurre tempéré
500g de farine type 45
1 cc de levure de boulanger

Dans cet ordre, je mets les ingrédients dans la cuve.

puis mets la machine en marche pour le pétrissage,
si elle semble trop collante, je saupoudre d'un peu plus de farine, j'ai dit un peu
puis je la dépose dans un saladier couvert d'un torchon, à 20°minimum.

Lorsqu'elle a presque doublé de volume, je la roule entre mes mains et la laisse reposer encore 20 minutes.

Je préchauffe le four à 200°
Je prélève des boules de pâte que j'aplatis au rouleau et pose sur une plaque garnie d'un papier cuisson, et laisse reposer 15 minutes.

Je mélange deux cuillères à soupe de crème fraîche épaisse avec une de sucre cristallisé.
Je fais quelques trous dans la galette, délicatement...
Et verse un peu de la préparation crème au sucre

Je baisse la température à 180° et enfourne la première plaque pour 20 à 25 minutes.
Je laisse refroidir sur une grille puis saupoudre de sucre cristallisé.

J'aime ajouter de la cannelle ou de la pulpe de vanille dans la pâte, les mois froids...

Marie- Antoinette, l'espiègle innocente



Vu une deuxième fois hier, et toujours sous le charme... Ne pas chercher une pointilleuse véracité historique, mais l'idée de l'innocente victime des circonstances n'est certainement pas si fausse...

L'esthétisme de la mise en scène m'a laissé des souvenirs persistants, Kirsten Dunst s'éloignant dans l'immense hall, les épaules droites, tendue comme un arc dans sa robe gris-bleu, les petits souliers précieux qui tapent sur les marbres, l'innocence du regard sous le loup, les macarons et autres douceurs, Ladurée n'a qu'à bien se tenir...

La biographie d'Antonia Fraser abonde dans ce sens et a été un plaisir de lecture.



samedi 29 septembre 2007

Un lilas farceur



Syringa microphilla superba

En ces derniers jours de septembre, le plus surprenant, le plus insolite quand je me promène au jardin, est le merveilleux parfum du lilas, un lilas botanique qui fleurit deux fois, au printemps et à l'automne...