samedi 7 novembre 2009

dernières roses et torta caprese


 "Alister Stella Gray", un Noisette au délicieux parfum

jeudi 29 octobre 2009

Miel, ambre, orangé, l'automne se décline


Le Carrot Cake est déjà loin, bien d'autres ont embaumé la maison depuis.
Chaque jour, je pense au billet que je souhaite écrire et les jours passent...mauvaise conscience...

Trois semaines sans connexion, d'abord ce manque insupportable et la sensation d'être plus isolée, loin, loin du monde, de vous toutes...puis d'autres repères, on retrouve du temps, celui après lequel on court...alors un bien pour un mal, j'ai beaucoup rangé, débarrassé, ma dîme salutaire à The Simple Life...Cette fois j'ai même su jeter des souvenirs du passé...de ceux qui plombent...il y en a encore, mais je ne désespère pas.

Pas trouvé le temps ou l'envie de lire! "Bonbon Palace" un roman turque, toujours ouvert à la page 80, des vies hautes en couleurs dans d'improbables appartements d'un palais décadent, prometteur pourtant...

J'ai compoté des pommes par centaines. La petite reinette "Royal d'Angleterre" a donné une première vraie récolte, pas un gramme de sucre rajouté, juste un peu d'eau et elle se défait en un tourbillon couleur miel dans une délicieuse odeur de pomme des champs, sucré et juste un peu acidulé, un bonheur!

Des pommes juste un peu compotées tant qu'on veut dans un plat à gratin

la pâte à crumble:

100g de farine
100g d'amandes en poudre
100g de sucre roux
le zeste d'un citron bio
100g de beurre en dés


Je mélange les poudres puis du bout des doigts, j'amalgame prestement ce mélange au beurre.
Je dépose les grosses miettes obtenues sur les pommes et enfourne à 180°-th6 pour 30 minutes. Servi chaud, c'est un joli dessert d'automne qu'on peut accompagner de crème anglaise ou d'un nuage de crème fouettée pour les plus gourmands.



La connexion est rétablie, le flux reprend tout doux. Merci à vous tous qui passez ici sans prendre ombrage de ce qui pourrait ressembler à de la désinvolture, mais qui n'est pourtant que l'emprise de l'autre vie...

samedi 12 septembre 2009

Carrot cake for Brooklyn follies


Je manque de temps comme trop souvent. Après avoir installé un garçon à l'autre bout de la France, on s'occupe de la petite fée, qui dispose maintenant d'un studio presque en face de son lycée. J'aime que ce soit cosy alors j'harmonise...jusqu'au Carrot cake qui accompagne le "Brooklyn follies" de Paul Auster qu'elle étudie en cours d'anglais...


Vous avais-je dit que, dans le genre optimiste...trop?...j'ai adoré! N'en doutez pas, c'est un Paul Auster dans la tradition, trop facile pour certains, pour moi...mon préféré, le plus touchant, celui qui permet encore de croire en l'humanité!
Nathan Glass, la soixantaine désabusée, en rémission, n'attend plus qu'une chose, une fin silencieuse à sa vie dont le bilan lui semble tristement ridicule. Il n'imagine pas un instant que le meilleur est à venir. Une histoire réconfortante, New York comme on aime, trois hommes attachants, de beaux personnages féminins, des rencontres et des amitiés, de belles lignes sur Edgard Allen Poe et d'autres intéressantes références littéraires. Quand votre coeur palpite, quand votre sourire illumine jusqu'à vos yeux, alors là, quel enchantement Monsieur Auster! Et entre nous, un livre qui s'ouvre sur "I was looking for a quiet place to die."...moi, je fonds.


Carrot Cake by Rose Bakery


4 oeufs
225 g de sucre en poudre, radapura pour moi
30 cl d'huile de tournesol
400 g de carottes finement râpées
300 g de farine tamisée,
1/2 cuillerée de cannelle en poudre
le zeste d'un citron bio
1 paquet de levure alsacienne
1 pincée de sel
150g de noix hachées

pour le glaçage, si on veut...j'aime mieux sans!
100 g de beurre mou
200 g de fromage frais (carré frais ou st moret)
1/2 cuil. à café de vanille liquide -3 gouttes d'huile essentielle bio de clémentine pour moi-
50 g de sucre glace

Four à 180°C th6
Je bats les oeufs et le sucre pour rendre le mélange mousseux,
je verse le verre d'huile et mélange encore.
Puis j'ajoute la farine mêlée à la levure, la cannelle, le sel, le zeste puis enfin les carottes et les noix.
Je remplis deux moules à cake au 3/4
Je glisse au four pour 45 mn
je laisse refroidir dans les moules
Pour le glaçage, je fouette le fromage et le beurre, puis j'ajoute le sucre glace et l'arôme choisi.

J'avais égaré ma vieille recette so délicious but...heavy. J'ai tenté ce que je trouvais sur le net ou dans les magazines...sans être convaincue. Et au détour du livre des recettes du Rose Bakery, ce cake! J'aime...ce sentiment que chaque bouchée vous fait vraiment du bien. Pas une once de culpabilité à l'heure du thé. Chapeau bas Rose! Votre succès est amplement mérité! Votre philosophie du moins sucré, sain, simple et bon, est une réussite. Les soupes aussi, sont délicieuses, les tartes aux légumes...Oooooh et la tarte aux noix! Oui, la tarte aux noix!!!

jeudi 3 septembre 2009



Joli chemin, peu importe que le compteur tourne, les années ensoleillées ne marquent pas, alors je t'en souhaite une belle et lumineuse! Bises

dimanche 30 août 2009

Un amour de tarte aux prunes...


Certains dimanches, il n'y a que la terrasse qui paresse au soleil...dans la tête, un air de rentrée bouscule les envies d'insouciance...
pour moi, une reprise en douceur malgré les absents qu'on remplace à son tour...mais pour les autres, les plus jeunes, c'est le dernier week-end pour se retrouver, pour discuter, chahuter avant leur migration d'automne, ils partiront avant les guêpiers pourtant les plus pressés et laisseront derrière eux un voile de tristesse, cette nostalgie qui accordera notre humeur au tempo de l'automne. Certes les promenades dans la lumière dorée pour récolter les pommes, cueillir les baies, rentrer le bois, participer à la fièvre des vendanges et toutes ces choses à faire pour préparer douillettement la maison et le jardin à l'hiver atténueront cette sensation de vacuité...Une petite suite en ré mineur...

Dans la douceur du petit matin, la récolte de prunes a été disputée aux frelons...


Alors entre confitures et compotes, un amour de tarte aux prunes, pas tarte pour un sou! Ce plaisir quasi charnel de humer l'odeur du fruit qui confit dans cet éblouissant staccato épicé! Les mains dans la farine participent au plaisir...



250gr de farine Bio type 65
125gr de beurre froid en petits cubes
60gr de sucre glace
le zeste d'un citron
1 gros oeuf légèrement battu
1 cuillerée à soupe de crème fraîche épaisse

100gr de spéculoos émiettés
des prunes, là les quetsches sont les meilleures
un peu de cannelle et une cuillère à café de sucre brut

Je mélange la farine et le sucre glace, j'ajoute le beurre froid. Du bout des doigts, j'incorpore le beurre en frottant les petits cubes avec le mélange farine-sucre pour obtenir des miettes grossières. Sans trop insister! Avec une fourchette, je mélange rapidement l'oeuf battu et le zeste, je forme une boule que je filme et entrepose au froid une heure ou plus.

Je prélève la moitié, l'étale finement sur une feuille de cuisson et habille un moule à tarte, la pique avec une fourchette, étale dans le fond les spéculoos émiettés et expédie le tout au frais le temps de chauffer le four th 6/7 ou 190° et de préparer les jolies prunes.

Ma belle-mère disposait les fruits ainsi...une manière généreuse de garnir une tarte avec le plus de fruits! Elle coupait la prune en deux puis elle entaillait chaque moitié aux deux tiers sans les séparer et les rangeaient debout. Il s'en souvient.
Je saupoudre la tarte de cette cuillerée de sucre brut mélangé à la pointe de cannelle et glisse au four pour 3/4 d'heure. Et bientôt s'élève cet air sucré et pénétrant qui les attire tous dans la cuisine!
Mais laissons la tiédir suffisamment pour que le jus sucré des prunes épaississe et que la tarte soit facile à partager...

jeudi 20 août 2009

Jolies récoltes et panzanella



Lorsque l'Uomo dépose fièrement sa récolte du matin sur la table près de la cuisine, j'applaudis...FORT,
j'immortalise...BIEN SUR
et me dis...Y-A-PLU-KA...

A midi, panzanella, notre plat favori quand il fait si chaud, haricots verts en salade, sardines et un melon sucré et parfumé

Et pour ce soir, soupe froide de concombre, charlotte d'aubergine et coppa grillée, pêches blanches et framboises.

Entre les deux, je décline l'art de la simplicité...avant la fin de l'été, mon petit monde sera peut-être plus zen...

Panzanella

C'est un équivalent toscan du gaspacho andalou. Autant de recettes que de familles...voici la mienne pour Clo et vous tous...

De belles tomates de jardin

Quelques tiges tendres de céleri tranchées

Du pain de campagne ou de la ciabatta rassis, sans la croûte et coupé en morceaux que je préfère faire dorer dans un peu d'huile d'olive, que je poudre ensuite d'origan et que je parfume avec l'ail

Des câpres au sel bien rincées
1 oignon coupé finement
1 gousse d'ail hachée
une bonne tasse d'herbes surtout du basilic
de l'huile d'olive et le jus et le zeste d'un demi-citron Bio

Je pèle et enlève les graines de mes tomates, les coupe grossièrement en morceaux. Je les mets dans une passoire et les sale plus qu'habituellement, mélange bien et les laisse dégorger une quinzaine de minutes. Le sel entraîne l'excédent d'eau des tomates, je ne récupère pas ce jus, les tomates seront encore suffisamment juteuses pour mouiller le pain.

Dans un saladier, je rassemble tous les autres ingrédients puis les tomates bien égouttées, je protège avec un film alimentaire et laisse reposer une demie-heure pour que les arômes imprègnent bien le pain. Au frais quand il fait très chaud et sinon à température ambiante!
(On m'a proposé cette salade faite avec du pain rassis imbibé par l'eau des glaçons qui fondent dans le saladier. Certes, c'est joli et rafraîchissant! Mais j'avoue que du pain mouillé d'eau glacée, ce n'est pas à mon goût...)

mercredi 19 août 2009

La canicule


38° le jour, 20° la nuit, sans clim, alors de petites recettes éprouvées pour météo éprouvante...

L'éventail en dentelle d'Espagne, pays qui sait ce qu'est "el calor" ou celui plus discret qui me vient de Chine, un pays qui s'y connaît en moiteur...et ne pas craindre le ridicule...
Boire de petites gorgées d'une eau glacée où s'exprime la feuille de verveine, de menthe ou une tranche de citron
Une vaporisation d'eau de Cologne sur les draps
S'asperger le visage et la nuque
Rouler les tapis et les oublier jusqu'en octobre
Marcher pieds nus sur la pierre ou les carrelages
Fermer les volets jusqu'à la nuit
Passer rapidement le jet d'eau sur la terrasse en soirée, deux en un, rafraîchir et nettoyer en ayant bonne conscience...
Déjeuner d'un gaspacho tomates-poivrons-pain rassis-huile d'olive-ail
Dîner d'un poisson froid nappé d'une sauce au fromage blanc fouetté avec le jaune d'un oeuf dur et plein d'herbes
Mettre en sorbetière un yaourt 0% mixé avec des fruits
Prendre des douches fraîches et rapides
Dormir la fenêtre ouverte
Ne pas se hâter

Et vous ?

mardi 18 août 2009

Cheesecake d'été


Les vacances heureuses n'ont pas d'histoire. Ou alors de toutes petites, de celles qui sentent bon le soleil, le temps qui s'écoule doucement, de la sieste près du jasmin et les volets qui repoussent la canicule, des longues soirées sous le ciel étoilé à jouer au scrabble ou au tarot, des vieilles photos qu'on retrouve au gré des petits rangements...elles ont aussi l'odeur citronnée de la verveine qui rend l'eau encore plus désirable, délectable, celle du basilic qui imprime sa marque à chaque plat d'été, celle du linge repassé à la fraîche, celle de l'ambre solaire de notre enfance distillée par la belle de nuit, mirabilis jalapa, sans laquelle notre jardin ne serait pas aussi estival.
Les rumeurs du monde restent au dehors pour un temps encore...


Le plus simple des cheesecakes:


pour huit gourmands mais pas trop
1 paquet de Speculoos
60g de beurre fondu
600g de fromage frais type Philadelphia ou St Moret
1/2 citron Bio
150g de sucre
2 oeufs

Je mixe les biscuits puis j'ajoute le beurre fondu. Je tapisse un moule amovible de ce mélange en remontant sur les bords.
Je pose au frais une heure.
Le fromage est fouetté avec le sucre, le jus et le zeste râpé du citron, j'ajoute les deux oeufs légèrement battus, mélange et verse sur la pâte refroidie.
Je glisse au four chaud (200°) et mais baisse le thermostat à 180° pour 50 minutes.
Je le laisse refroidir puis lui permets de reposer 3h au frais.

Je sers avec un coulis de fruits rouges ou comme ici les mirabelles du jardin d'Agathe, juste plongées dans un caramel blond.

vendredi 7 août 2009

Festina lente...


"Toute follette, l'abeille s'est roulée dans le pollen..."c'est l'Homme qui fixe cet instant qui l'enchante
un click sur la photo et c'est bien mieux...

Hâte-toi lentement...tant à faire évidemment mais décider de prendre son temps, sans le perdre...les vacances sont un moment précieux...Seaux, chiffons et Cie font une maison propre après la période folle, veille de vacances, où les heures au bureau ne se comptent pas, les vitres brillent autant que le soleil d'août. Les tapis sont doux sous les pieds nus. Rien ne traîne...je me sens apaisée.
Le changement de rythme surprend et prendre ses marques demande un peu de temps. Le bonheur? se réveiller doucement dans des draps frais, un rayon de soleil qui taquine l'oeil, l'odeur du rosier "Desprez" qui profite de la fenêtre ouverte pour s'épanouir et dans une tête encore embrumée, savoir qu'on fera ce qu'on voudra de sa journée...
Décider de ne pas passer trop de temps en cuisine! Les légumes du potager le permettent. Crus ou sautés allegro, ils sont délicieux et nous suffisent...juste un petit morceau de fromage de chèvre du marché, un fruit et le bonheur est sur la table...
Trois jeunes ce soir au dîner? alors un petit gâteau facile, sans farine et sans beurre, parfumé à la clémentine...celui de Trich Deseine.


La veille, elle poche deux oranges ou une orange et deux clémentines bio pendant 2 heures.
Le jour même, elle allume son four sur 190°.
Le moule à manqué est beurré (je préfère poser une feuille de papier cuisson)
Elle mixe les fruits en purée.
Elle bat 6 oeufs à la fourchette, ajoute la purée d'agrumes, 1 cuillère à café de levure, 250g de sucre en poudre, 250g d'amandes en poudre, 1 cuillère à café d'eau de fleur d'oranger si on aime (j'ai mis cinq gouttes d'huile essentielle de clémentine qui vient de )
Elle mélange bien et verse dans son moule.
Elle le pose dans son four pour une petite heure (50mn à 180°pour moi)
Puis quelques minutes pour refroidir, et elle mélange 5 à 6 morceaux de sucre blanc La Perruche écrasés grossièrement et le jus et le zeste d'un citron (plus trois gouttes d'huile essentielle de clémentine bio pour moi)
Elle nappe le gâteau encore chaud avec une cuillère et voilà une délicieuse croûte craquante et parfumée! C'est si délicieux que je lui ai chipé la méthode pour mon gâteau chocolat...
Beau et bon, l'efficacité anglo-saxonne of course!

samedi 25 juillet 2009

Au menu ce week-end...



Nous aurons la tête dans les étoiles... Saturne en début de nuit, des poussières brillantes et filantes et les trois belles Deneb la queue du Cygne, Véga la belle bleue de la Lyre, et Altaïr de l'Aigle qui assurent le spectacle et allument notre ciel d'été...
Sur la table ce soir, des petites choses qui se mangent à la main ou à la cuillère, pizza à la parmigiana, caviar d'aubergine-coppa grillée, guacamole, tzatziki, gressins et San Daniele, cake à l'anchois et au safran
pot de crème au "thé du Harem" comme chez Garance , mousse au chocolat Pierre Hermé

Pour les autres repas, lasagne très verte, saltimbocca à la romaine, vitello tonato, pêches blanches-granité verveine, oeufs à la neige, fruits rafraîchis...

dimanche 19 juillet 2009

Le Paradis perdu de Mercury


Blog-o-book m'a proposé de lire ce livre et de le commenter. J'ai dit "Pourquoi pas!". Alors merci à toute l'équipe!

Une boucle bouclée, l'histoire d'une vie, celle de Finus Bates, un homme qui a la malchance de tomber amoureux pour la vie de Birdie qui elle, ne le sera jamais. Elle traversera le siècle avec l'élégance et l'invraisemblable beauté des héroïnes de John Irving.
Tout au long de ce parcours d'amitié amoureuse, ce sont aussi les destins chassés-croisés des habitants d'une ville oubliée d'une Amérique dans les années 1900, qui prennent une dimension universelle par la grâce d'un regard plein d'humanité.
Des secrets inavouables, la noirceur de certaines âmes qui n'a rien à voir avec le noir de la peau, une ségrégation pesante, la violence tapie sous le sens des convenances qui opprime d'abord les femmes mais pas seulement, l'atmosphère poussiéreuse des États du sud et heureusement, un amour lumineux qui transcende tout, ne m'ont permis de fermer ce livre qu'une fois les dernières lignes lues...
Un espace temps parfois déconcertant, comme une marelle où l'on saute à cloche-pied jusqu'au ciel, des chapitres aux titres-bijoux et une plume vivace, je vous lirai encore, Brad Watson!

Cependant à ranger sur l'étagère la plus haute de la bibliothèque, hors d'atteinte des petites mains!


extrait comme chez "Regardeuse"

samedi 18 juillet 2009

Au menu ce week-end...

soupe de soie, épaule d'agneau en croûte d'herbes, salade César, brochettes de poulet au citron, brouillade et crème de basilic, beignets d'aubergines, curry de légumes, poivrons grillés, keftas, sorbets "maison" myrtille et verveine-citron,

mardi 14 juillet 2009

L'été dans un bocal


Le plaisir de se trouver ensemble, même si certains manquent encore...Je reconnais qu'on ne pense pas beaucoup à célébrer le 14 juillet, mais la grande table est joyeuse! Alors cette petite terrine d'été y participe avec sa simplicité et tout ses parfums.




Pour six petits bocaux

450g de thon au naturel
500g de coulis de tomate -maison c'est mieux-
1 courgette en petits dés
4 gousses d'ail hachées
1 cc de curry -celui "à l'ancienne" de Bruno est à tomber-
3 tranches de pain rassis, mixées en chapelure grossière
4 oeufs
20cl de crème fraîche épaisse
origan, basilic, thym, et de la livêche pour sa fraîcheur

Je fais chauffer un peu d'huile d'olive, je fais fondre les petits cubes de courgettes, puis j'ajoute l'ail et très vite le coulis de tomate, le curry, les herbes, et laisse doucement confire une dizaine de minutes pour que l'eau des légumes s'évapore.
J'effeuille le thon et le verse dans la casserole, mélange et laisse tiédir. Encore les oeufs et la crème, et je remplis les petits bocaux ou autres ramequins.
Un petit tour au four, 20mn à 180°-TH6
Ici elles se savourent tièdes ou rafraîchies, accompagnées de tartines grillées et de pesto maison.

dimanche 12 juillet 2009

Ciel bleu, mer d'huile...


Je suis désolée d'avoir déserté et vous remercie pour vos petits messages plein d'amitié! Je devrais, comme toute gentille bloggeuse qui se respecte, avertir de cette pause. Mais j'imagine à chaque fois que demain, c'est sûr, je prends le temps! Et.........et non...

Mais aujourd'hui, grand calme, la fée est en Norvège pour trois pleines semaines, les examens et les concours sont passés...Alea jacta est...les horaires des trains oubliés, les déménagements et états des lieux derrière moi, les hommes partis pour la journée, c'est une parenthèse trompeuse comme l'oeil du cyclone qui s'est ouverte, une plage vide dont je compte savourer chaque instant, de la première tasse de thé très tôt ce matin jusqu'à la course des petits moutons blancs dans le ciel de cette indolente après-midi...

La grande tablée attendra demain, pas de vrai repas aujourd'hui, pas de montagne de casseroles, de piles d'assiettes et de verres, le bonheur d'une cueillette très simplement! Le jardin est généreux, courgettes, salades, tomates, framboises...à la hauteur du travail accompli! Le tout premier bulbe de fenouil est pour moi! Si minuscule qu'un bol à thé lui suffit, tendre et parfumé, délicieux avec le basilic pourpre, un trait de citron et deux gouttes d'huile d'olive, une tranche de jambon italien, quelques olives, pour finir des framboises au parfum presque indécent, le bonheur!

Le silence aussi, seul le bourdonnement des abeilles et les chants d'oiseaux...le bonheur je vous dis!


Seules, les fleurs du rosier "Alistair Stella Gray" se consomment sans modération...

dimanche 14 juin 2009

Le temps des cerises


Un petit déjeuner ensoleillé et ce sont toutes les agaceries d'une semaine de travail qui s'estompent...
Juin est ici LE mois des cerises comme mai est celui des roses.
Juin a l'odeur crissante des herbes sèches, celle, troublante du seringat aux délicats calices pourprés et celle, délicate et mielleuse des tilleuls dont les fleurs laisseront infuser parfums et bienfaits dans nos tasses d'hiver.
Le jardin regorge de verdures craquantes et goûteuses qu'un rien de cerfeuil affole.
Les oiseaux d'ici et d'ailleurs chantent, les abeilles bourdonnent, c'est pour fêter cette lumière radieuse.
Juin et la promesse enfin tenue de matinées ensoleillés qui gardent encore cette jolie fraîcheur qui rend tout plus léger...

samedi 13 juin 2009

Les voix ensevelies



L'histoire est trop belle, les plus belles voix lyriques du début du 19eme siècle ont été enfermées pour cent ans dans des urnes scellées en 1907. La BNF nous propose des extraits de son exposition Les voix ensevelies. C'est émouvant, entendre la voix de Nelli Melba chantant Rigoletto ou celle de la belle soprano Adelina Patti dans le Don Giovanni de Mozart...

dimanche 7 juin 2009

Les fils d'Ariane



Au hasard de la toile, on rencontre des personnes hors du commun.
Comme la douce Ariane qui tire ses fils avec délicatesse et crée un marque–page tellement beau qu’il est impossible de le glisser dans un livre.
Cet abécédaire miniature brodé sur une toile si fine qu’elle en est transparente, est bien protégé maintenant et offert à l’admiration de tous.

Ariane, un immense MERCI, c’est un art qui m'émerveille!

Un clic sur la photo pour apprécier les détails..


Des pensées toutes douces pour toutes les mamans du monde...

vendredi 5 juin 2009

Home


Vital...Ô combien...J'y serai. Vous aussi?

Edit de 23h10, jolie formule lourde de sens "trop tard pour être pessimiste"...on ne peut s'empêcher de l'être...les profits à court terme dans la balance, l'homme n'aura de cesse de tout épuiser...

jeudi 4 juin 2009

Enfin...


Il me tardait...les problèmes de connexion résolus, et c'est l'APN qui me lâche. Un petit bijou adopté et malgré la maigre lumière de cette fin de soirée, le premier déclic! Il va falloir apprendre à se connaître...mais déjà, je sais que la complicité va s'installer, son intelligence m'émerveille, à lui maintenant de ressentir mes émotions!

lundi 1 juin 2009

Rosa glauca


Un rosier étonnant que l'on trouve dans beaucoup de jardins anglais...il a survécu à ma pire bêtise, digne de la plus débutante des jardinières...il est greffé sur l'églantier, si vigoureux qu'il fait plein de rejets verts qu'il faut soigneusement retirer. En hiver, j'ai laissé les rejets et j'ai supprimé toutes les tiges de rosa glauca...Au printemps j'étais désespérée en constatant mon erreur! Il ne m'en a pas voulu, il est reparti du sol et le voilà!
Le capteur de l'APN faiblit...

vendredi 8 mai 2009

4trine et les mots des anges


La photo "amoureuse" de Jacques Vekemans

"Je viens de vous le dire, 4trine, j'aime vous lire...vos éclats de vie...un prisme original qui force à s'arrêter...à réfléchir..."

A tous ceux qui passe par là, laissez vous prendre par ces autres regards assurément extraordinaires, joliment curieux, pleins d'humanité...c'est ICI!

Un brillant avenir



Un livre important pour moi, un cadeau de Regardeuse, plus qu'un cadeau d'ailleurs. Alors...

Une histoire forte, du vécu indéniablement...une histoire dans laquelle je me suis retrouvée, tout comme j'y ai trouvé beaucoup de ma mère.
Aux rapports belle-mère-belle-fille compliqués comme peut l'être la vie, Catherine Cusset oppose la force de caractère d'Helen-Elena -celle des femmes des pays de l'Est qui, en alliant volonté, détermination, ambition et un brin de paranoïa réalisent leur rêve-
à cette insolente facilité pour traverser la vie de Marie, l'épouse du fils tant aimé.
En virtuose, elle nous fait remonter l'histoire de la Roumanie de Ceausescu, d'Israel et ses conflits, jusqu'au rêve américain. Ce bonheur à portée de main, qui se dérobe parce qu'on n'est pas taillé pour savoir en profiter, la douleur pour surmonter les obstacles, les difficultés, l'antisémitisme, la mort, tout est dit avec une grande tendresse.
Et ces liens qui se tissent lentement entre ces femmes, une belle note d'espoir au delà des incompréhensions!

Un livre qui questionne, qui interpelle...Une bouleversante histoire dont je ne sors pas indemne...
Regardeuse, merci!

jeudi 7 mai 2009


Jazzy comme j'aime, des accents latino, d'autres folk, pourrait n'être qu'élégant mais par bonheur, révèle les profondeurs d'une âme désenchantée... la voix feutrée, bouleversante d'une princesse à écouter au moins une fois dans le noir!

vendredi 1 mai 2009


Porte bonheur, lourde charge pour le délicat muguet qui n'en demandait pas tant...mais par les temps qui courent, c'est tout un bouquet que je vous offre...

jeudi 30 avril 2009

Tempo Fugit...


Instants fugitifs, le jardin au printemps...
Tilleul henryana, nouvelles feuilles rose cendré
Zelkova "Goblin" ligne séduisante, robe de taffetas mordoré
Cercis "Forest Pansy" en fleurs

mercredi 29 avril 2009

La faute à...


Viburnum carlcephalum
La faute à Carl si ce jardin est presque un péché! J'aime imaginer qu'ici, Baudelaire trouverait le mot encensoir approprié. Nulle exagération, cette viorne embaume!



Même si votre jardin est minuscule, plantez-le! Accompagnez-le un peu plus tard d'une clématite d'été qui lui donnera un deuxième coup d'éclat!


Les fleurs de porcelaine durent bien plus qu'un déjeuner de soleil. Et lorsque ma fée foule le gravier de ses longs pas toujours pressés, s'arrête net, le nez en l'air et dit "Ce parfum..." je sais que cet instant s'inscrit dans sa mémoire d'une jolie façon.



Une cousine, Viburnum carlesii "Charis" précoce et fugace...

Village fleuri


Un marché aux fleurs depuis six ans...pas encore une institution, mais un vrai succès.
Le soir, les tables étaient vides et le petit village bien fleuri!
On n'imagine pas tout le travail des bénévoles derrière ces petites manifestations qui font sourire la campagne. Bravo les filles!

vendredi 17 avril 2009

Primavera, renaissance


On me l'a vendu pour "Prince Wolkonsky" mais le mien n'a pas sa simplicité naturelle, il a choisi l'opulence d'un autre siècle...

Inspirez...cette senteur unique qui signe le retour des beaux jours...
"Quand le lilas fleurit" pour les anciens, c'était LA condition pour réussir les semis qui aiment une terre réchauffée.
Tout comme nous qui sortons alors sandales et sacs d'été en croquant les premières fraises made in France.

Cueillir primevères ou violettes en minuscules bouquets dans des coquetiers ou une timbale de baptême...les lilas en brassées généreuses qui donnent un air de fête à la maison, les fleurs nous mettent de bonne humeur...Tout va mieux...

La jolie saison vert acidulé nous transmet toute son énergie. Travaux de jardin ou ménagers, promenades nez au vent, repas côté terrasse, pique-nique au verger, tout plaît! Pas encore d'indolence estivale, bien au contraire, l'envie de tout bouger, tout changer...En mieux! Promis!

lundi 23 mars 2009

Café-café...

L'instant qui a illuminé ma journée...une boîte mail qui s'ouvre et un nom qui me surprend autant qu'il m'émerveille...Joëlle Tiano...Oui! le gâteau café-café!!! Oui, oui l'auteur de cette belle histoire!
Elle, sensible à ce billet, à notre émotion, notre plaisir à lire son texte-bijou! Une bien belle personne...
Une chose qu'on imagine même pas lorsqu'on laisse sur la toile son fouillis d'impressions, de sentiments, de commentaires.
Un bonheur, alors qu'elle aurait pu détester l'idée du livre-voyageur...
Une belle personne, mais en la lisant, nous le savions déjà.

Si le petit déjeuner m'était conté...page 3


Le paquet-cadeau pour Poussière de Fées!
Un mug vert frais à pois, des sucres barbe à papa et fraise tagada, un livre pour qu'elle fasse de renversantes et créatives recettes de madeleines, son thé préféré un Earl Grey aux huiles essentielles de Sicile, une boîte fleurie remplie de petits mulots et un cake home made pour remplacer les gâteaux-fleurs de ma mésaventure...
Des couleurs qui fêtent le printemps!
Mais je ne suis pas très fière de moi...j'ai zappé le côté créatif de ce swap qui ne me paraissait pas essentiel pour le petit déjeuner et c'est en voyant tout ce que les filles ont fait de leurs petits doigts que j'ai eu des regrets...
Bon on va dire que c'est mon premier...
Elle a envoyé un gentil mail pour me remercier et me rassurer.

vendredi 20 mars 2009

Si le petit déjeuner m'était conté...page 2


Tout un univers qu'Elle a si généreusement concentré dans un joli colis!
Elle s'est donnée la peine de chercher à me connaître, tout en témoigne,
puis a jeté des passerelles vers son monde à Elle, cet uni-vert-anis, créatif et raffiné.
Des gourmandises, une bougie et sa délicieuse pampille, ma lecture préférée, un superbe thé, une bague-blé-doré que la fée a déjà emprunté, une fleur dans son petit pot et une carte si douce aux yeux et à l'âme...
Émerveillée je suis! Trop gâtée! C'est sûr.
Et les plans de cette cabane aux oiseaux pleine de poésie, les jolis papiers, cette part de rêve... et le désir retrouvé de créer!
MERCI VERTANIS

vendredi 13 mars 2009

l'enchanteur et illustrissime gâteau café-café...



L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson, de Joëlle Tiano

Des phrases comme une musique pénétrante, sensuelle et douce-amère, l'atmosphère surannée des colonies, moiteur et bienséance, toute une époque révolue rythmée par une recette, ce cadeau de mariage qui a permis à Irina l'exilée, de trouver sa place et qui perpétue la mémoire...
Tout au long de sa vie, ce gâteau fait avec ce soin qu'on apporte aux choses précieuses, a marqué jours de fêtes, deuils et douleurs...
C'est aussi l'histoire d'une lignée de femmes, une histoire pleine d'humanité.

Un si joli texte, bien trop court, qu'en vraie gourmande j'aurais souhaité goûter plus encore...

Un bon livre-voyageur...on s'inscrit?

les premières,
LG, Regardeuse, ValérieL, Ariane, Bridget, Garance, Vichka, Anna et Clob -Clob qui me désole en ne me renvoyant pas mon livre voyageur malgré mes demandes répétées... edit du 11 septembre 2009-
si j'ai bien noté, sinon n'hésitez pas à me le faire savoir...



Agréable surprise, cette recette suivie à la lettre qui pourtant m'avait laissée dubitative, une texture et une finesse qui rappelle le gâteau Opéra et son sublime biscuit joconde...Un huit-parts dont personne n'a laissé une miette...La prochaine fois, je le glacerais avec une ganache au café.

mercredi 11 mars 2009

Si le petit déjeuner m'était conté...page 1


Ça paraît tout à fait faisable, six à huit semaines pour faire un joli colis...le petit déj qui plait tant, fa-cile!!! Ben pas tant que ça, vraiment...Mais là, c'est fait, le four sent la noisette et le chocolat, le temps de laisser refroidir, d'emballer en pensant à celle qui va le recevoir et on attend LE signal...
Edit de 18h15, quand on veut trop bien faire, trop bon et qu'on ajoute au milieu de la pâte des gâteaux-fleurs une cuillerée de nutella, ben...c'est une catastrophe pour démouler! Bon, je ne vous cache pas qu'ici, il y a des satisfaits, des gourmands que mon désastre réjouit et qui préparent déjà le thé...Mais pour moi, y a plus qu'à...remettre le tablier!

samedi 28 février 2009

Vertueuses tartines...


Un repas pris sur le pouce, juste sorti du sac, devant un paysage à couper le souffle, c'est peut être un sandwich comme cette déclinaison de l'oscarisé BLT, Bacon lettuce tomato, but French touch ce qui donne ici,
St Moret, graines de moutarde grillées,
tomate et poivron rouge finement émincés,
bacon grillé,
feuilles de bettrave rouge
et pain de mie moutardé...


ou sur la terrasse pour profiter de la douceur de l'air et d'un soleil éclatant, ce sandwich version club,
pain de mie grillé,
un étage avec la chair d'un avocat grossièrement écrasé avec un trait de jus de citron vert, piment, oignons nouveaux et crevettes
et un étage fromage frais poivré, fines tranches de concombre et saumon fumé
...la vie est douce...



mais la base, c'est le pain, pas n'importe lequel, mais un pain de mie savoureux à mille lieux de ce que l'industrie réussit à fabriquer...Depuis quatre ans, il est fait maison...trois ans sans nuage grâce à une certaine farine bio qui nous était livrée par petite palette de 60kg et une machine à pain parfaite...puis un moment de quasi désespoir après des difficultés d'approvisionnement, galère pour retrouver quelque chose qui nous convienne mais nous revoilà parti depuis quelques mois avec la recette d'un boulanger, meilleur ouvrier de France qui s'est intéressé de très près à la MaP...



Pour un pain de mie façon Fréderic Lalos


Je dépose dans la machine à pain

270 ml de lait froid
20 gr d'oeuf battu (!!!)
et 1 paquet de levure déshydratée soit 5 gr

puis
460 gr de farine de gruau
20 gr de sucre
et 5 gr de sel (le boulanger médaillé en met 10 gr )

Je lance le cycle "pain sucré"
Au signal sonore, je rajoute 30 gr de beurre mou

Choses agaçantes pour le quotidien, les 20 gr d'oeuf quand un oeuf "normal" en pèse 60...bien sûr, les boulangers disposent d'oeufs en tube ou en seau...moi je ne sais que faire du restant...bon hier, les trois pains ont résolu mathématiquement le problème mais c'était exceptionnel!!!
Et veiller au signal sonore...
Malgré cela, je persiste parce que c'est simple, rapide et que ce pain est très bon autant pour le salé que le sucré...
Dès que j'aurais plus de temps, j'essayerais de jolis pains vus et soigneusement notés chez Gracianne, chez Garance aussi et bien sûr chez Sandra...

dimanche 22 février 2009

Rêves de jardin...

Les dimanches de fin d'hiver sont une vraie frustration pour les jardiniers à qui il tarde d'enfiler sabots caoutchoutés et gants "spécial rosiers"...les paniers sont débordants de sécateurs, de bobines de sisal, de liens en osier, de paquets de graines de pois de senteur qui aiment revenir à la terre avant la St Patrick...



Mais la terre encore mouillée et le temps incertain qui oscille entre rires et pleurs engagent à rêver le jardin plus qu'à le travailler...alors au coin du feu, catalogues de graines, agenda de fêtes des plantes, livres et croquis nourrissent les projets...évidemment toujours trop ambitieux...