Blancs de poulet farcis à l'italienne, quelque chose de plutôt vite fait et qui à chaque bouchée, vous fait soupirer de bonheur...
J'ouvre les blancs de poulets en portefeuille, c'est à dire je tranche dans l'épaisseur sans aller jusqu'à séparer les deux moitiés.
Je poivre, vous salez si vous le souhaitez, puis poudre d'un peu d'origan l'intérieur, pose une demi tranche de jambon, un bâton de mozzarella, et comme on aime, soit une tomate confite ou une cuillerée d'oignons fondus, de la tapenade, des foies de volaille juste saisis et écrasés, des champignons hachés et dorés, c'est selon l'envie ou ce que le garde-manger peut m'offrir. Je referme et maintiens la farce avec un bâtonnet de bois.
Je fais revenir dans une cuillerée d'huile d'olive des petits cubes de courgette et d'un oignon, j'ajoute du piment. Je fais dorer les blancs de poulet à feu modéré. Dès qu'ils prennent une jolie couleur sur les deux faces, j'ajoute de l'ail haché et de la sauce tomate, je couvre et laisse mijoter une dizaine de minutes.
En été, une farce ricotta, herbes fraîches, et une sauce aux citrons confits, ensoleille ce plat. Ca laisse libre cours à l'imagination...
J'accompagne ce plat de quelques envolées de la Traviatta, et bien évidemment d'un Barbera d'Alba du Piémont parce qu'il ne faut pas sous estimer l'acidité de la tomate, mais pour moi, une San Pellegrino est parfaite!
Bonne idee, tres coloree, ca fait joli dans le plat tout blanc.
RépondreSupprimerLes portefeuilles, tu les fais revenir aussi, ou tu les cuis dans la sauce?
Lénaaaa, aucune pitié pour une affamée ? Je reviens de chez le Chat Bleu et son oeuf m'a précipitée dans ma cuisine. J'arrive chez toi et je veux recommencer (sauf que je n'ai ni blanc de poulet ni oignons confits ni rien).
RépondreSupprimerCa ne te t'émeut pas un peu que je souffre autant en si peu de clics ?
Oui GRACIANNE, le poulet dore avant de s'allonger un petit quart d'heure dans la sauce. C'est comme ça qu'il préfère...Et faut pas contrarier le poulet, il devient vite sec! ;)
RépondreSupprimerY a pas de raison! J'étais dans le même cas hier soir, alors je sors le rice cooker et le riz, j'émince ce qui est consommable dans la cuisine, j'ai trouvé du poivron jaune, des champignons de paris, des oignons, un reste de filet de porc.
Dans un wok je chauffe des graines de moutarde noire et du piment et fais sauter tout ce qui est émincé, quand c'est cuit une giclée de sauce soja, et c'est prêt.
C'était même joli, blanc, jaune et noir!
Alors jamais sans mon rice cooker et mon wok... ;)
oh ! quelle bonne idée ! ça m'a l'air appétissant tout ça ! un seul bémol : comment trouver des blancs de poulet qui ne soient pas issus d'un arbre à caoutchouc ? j'ai beau taper dans le "label rouge" et autres "nourris au grain" ... rien à faire ! j'avoue que ça calme mes élans de blancs de volaille
RépondreSupprimerTiens, ça me donne une idée parce que j'en ai ras le bol de faire toujours la même recette (filet de poulet sauce moutarde et fromage). Je fais une copie illico et imprime.
RépondreSupprimerMerci donc et biz
Ariane je les prends chez mon boucher qui les fait venir du Gers, mais comme il m'arrive d'hésiter à emprunter sa petite rue si malcommode et aussi parce que le pôvre homme prend des vacances, je les achète aussi chez les Mousquetaires, labellisés évidemment.
RépondreSupprimerSi je suis organisée ce jour là, après les avoir farcis, je les laisse reposer au frais dans une marinade huile d'olive, herbes, épices, SANS ajouter d'acide comme le jus de citron.
Mais le plus important c'est la cuisson, les faire dorer à feu MOYEN, puis mijoter, pas trop longtemps, pour pas dessécher.
Jo, je trouve que c'est le grand attrait des blog, mettre en commun nos idées! Parce qu'il y a des jours sans...
RépondreSupprimerBon je retourne travailler, la peinture doit être sèche :)
Aille, comme c'est joli et le poulet a bien aimé son bain aromatisé, il s'est détendu doucement, s'est fait bichonner et il se livre, tendre et juteux... bon... assez ;-D Pauvre Regardeuse ;-P Ce soir, c'est avocat... Merci Léna, à mon prochain séjour en France, je me souviendrai de féliciter avec profusion car il ne faut pas chasser l'Homme de la cuisine. Si tu veux, j'apporterai un peu de marmelade aux pamplemousses rouges.
RépondreSupprimerLe blanc de poulet souvent trop sec n'est pas forcément mon ami ! mais ta recette semble devoir le préserver de se transformer en plat de pauvre... un plat de pauvre pour moi c'est un plat que tu mets beacoup beaucoup plus longtemps à manger qu'à préparer ... l'artichaut ou le poulet caoutchouc !
RépondreSupprimerBravo pour la San Pellegrino!!!
RépondreSupprimerMa maman ne fait pas dutout ce genre de plat mais étrangement, ton billet me fait penser à elle et à sa cuisine... (et j'en ai l'eau à la bouche de tes farcis!)
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