jeudi 27 mars 2008

Retour à Howards Ends



Quand une femme, libre-penseur, se lie d'amitié avec une famille ultra conventionnelle dans l'Angleterre Edwardienne... De jolis portraits de femmes, Emma Thompson est merveilleusement convaincante, un fascinant mélange de force et de fragilité et si les hommes sont plein de fatuité, Anthony Hopkins s'en sort magistralement, joue l'arrogance et laisse entrevoir les failles tout en subtilité...
Des décors somptueux, deux heures vingt de plaisir, qui peuvent sembler une éternité à d'autres...j'ai fini seule devant l'écran ce soir!!! Mais je vous dis merci, merci, merci, James Ivory et ARTE!

Et pourquoi pas revoir "Les vestiges du jour"...bientôt.

8 commentaires:

  1. Si la fin n'était pas si triste... ;-P Je pense souvent à ton amour de Jane Austen ces jours-ci. PBS nous passe l'intégrale de ses oeuvres... Dimanche prochain, Sense and Sensibility... voici le lien http://www.pbs.org/wgbh/masterpiece/austen/index.html

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  2. j'ai adoré ces deux films ! tu m'as donné envie de les revoir tiens !

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  3. suis pas une fana du ciné encore moins du ciné club et j'ai toujours beaucoup d'admiration pour ceux et celles qui retiennent les noms d'acteurs et d'actrices, les dates, les titres, le réalisateur ... je suis une quiche
    quiche aussi pour la bibliothèque, ça m'intrigue, ça me tente, j'y vais j'en reviens, peux tu m'expliquer ?

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  4. Ces deux films sont au panthéon de ma dvd-thèque (?).
    Je l'ai regardé pour la xième fois hier soir. Je ne pouvais pas m'en empêcher.
    Ah que j'aime ce que tu aimes ;-))

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  5. Quand il est sorti, je l'ai vu deux fois en deux jours, je voulais emmener tout le monde le voir, ah tu n'aurais pas fini seule sur ton canapé avec la bande du Figuier, huhu! (devrais-je dire "le cercle" plus élégant?).
    Et "Une chambre avec vue", grandiose, n'est-ce pas?

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  6. Chat bleu, tu n'aimes pas cette fin vertueuse bien dans la morale de l'époque? Les pauvres boivent, meurent, l'abject finit en prison, l'arrogant maître du monde devient un agneau qui mange dans la main de la Douce, et l'enfant innocent récoltera...
    Merci pour le lien! J'irais.

    Ariane, c'est quelque chose que je ne m'explique pas, je suis loin d'être d'accord avec les idées véhiculés, mais cette sensibilité, les décors, je craque!

    Alors là, N-talo, deux quiches nous sommes! A part quelques films qui m'ont marquée, je ne retiens pas les filmographies. Je n'analyse pas ce que je vois, je reçois comme l'enfant son cadeau de Noël, et alors j'entre dans le film ou pas. Je suis très admirative quand je lis des billets très pointus et personnels comme ceux de Regardeuse, sur le film ou la pièce qu'ils ont vu.
    Library Thing me permet de mettre de l'ordre dans tout ce que j'ai lu, je commente ou non, je lis ce que d'autres pensent d'un livre qui m'intéresse. Je peux avoir des discussions de groupe sur des sujets qui passionnent. C'est très bien quand tu es dans un groupe actif. En français, c'est trop calme.
    Sur le blog apparaît une sélection aléatoire de livres que j'ai mis virtuellement sur leurs étagères, et dont tu peux voir les commentaires.

    Donc je n'étais pas si seule devant l'écran...mais en bonne compagnie, Bridget et Regardeuse.
    Il n'y a pas à dire quand on a des affinités, cela ne vient pas de rien...
    J'ai réalisé hier soir que je suis passée à côté de "Chambre avec vue" et "Maurice" aussi. Encore du bonheur en perspective...

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  7. j'ai la chance de partager le plaisir de voir et revoir ces fims avec mon Homme, c'est rare que nous soyons séduits par les mêmes films :-)

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  8. Jamais vu le film, mais enregistré in extremis cette semaine lors de sa diffusion sur Arte. Je suis sûr que je vais aimer.
    Des romans de Forster, La route des Indes a aussi fait l'objet d'un très beau film éponyme de David Lean.

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