Quand ma main les déshabille et que, d'un geste, je les livre à la mer démontée, il faut les voir danser dans l'écume chaude, tels des fils d'or sur le brocart des mots, papillons clairs dans le maelström, plumes, anneaux, bijouterie de farine et de blé, inventaire somptueux de toutes les pacotilles du pauvre.
Carlo Aslan
Un architecte fou de cinéma qui cuisine avec esprit... je pense parfois à lui quand je prépare une pasta....
Une de mes recettes préférées :
La veille, je prépare un bol avec autant de cuillerées d'huile d'olive que de personnes autour de la table,
je pèle quelques tomates de jardin, charnues, je les coupe en dés, et les ajoute dans le bol,
puis une gousse d'ail finement hachée
du basilic frais en quantité
de la fleur de sel, du piment moderato, du poivre du moulin,
je protège d'un film et pose au frais pour 24 heures
le lendemain, je sors le bol de sauce et je cuis mes pâtes, habituellement des spaghettis, aujourd'hui des strozzapreti,
le temps de les égoutter, la sauce se réchauffe dans le faitout de cuisson,
j'ajoute les pâtes, mélange et tous les parfums de l'été................................
Ajoute une cuillère d'huile d'olive Léna : tu as une convive de plus ce soir ;-)
RépondreSupprimerOUI !!
RépondreSupprimerJe connais bien cette recette. l'odeur du basilic le lendemain...
J'arrive vite !
Isn't "alla caprese"? L'été j'en fait presque tous les jours...mais, mais , mais, je ne faisais pas la sauce la veille et je mollis sur l'huile, je vais essayer ta recette , oui ça sent bon d'ici!!
RépondreSupprimerRegardeuse, ton rond de serviette t'attend.
RépondreSupprimerFlo, pas de souci, quand il y en a pour............
Bridget je ne sais pas si c'est "alla caprese" mais c'est une recette du Cipriani à Venise, et c'était le caprice de star d'Elisabeth Taylor, lorsqu'elle tournait en Europe.
Quand j'utilise de l'huile d'olive à cru, je prends une huile de Ligurie très verte qui sent l'artichaut selon les spécialistes, et selon moi, l'herbe coupée. Au prix où ils réussissent à la vendre, ma mesure est la cuillère à café! pas encore the teaspoon, mais peut-être bientôt...
Flo... la "mienne" ? ou une Flo autre ? Si c'est toi, alors fais-en bon sang, fais-en pour moi !! Je t'aime tant Flocinette ;-)
RépondreSupprimerOh tu me diras si c'est Flo des vacances en Crête d'août et des lunettes de soleil en mai.... :)
RépondreSupprimerJe ne respecte vraiment pas la chronologie!
Ah cuillère à café, impec! Huile de Ligurie, c'est bête, j'y fus cet été! Je vais tacher de trouver cette huile à l'herbe coupée un peu comme le divin "Après l'ondée" de Guerlain...
RépondreSupprimerQuand je pense que les italiens viennent de faire la grève des pâtes pour cause d'augmentation démesurée des céréales. Ils ont raison on ne va pas se priver d'une si bonne recette. Chez moi c'est l'été toute l'année car c'est vraiment un plat qu'on peut faire à n'importe quelle saison. J'adoooorrrre la pasta, et Venise et toute l'Italie. Je suis allée chez Cipriani manger un carpacio Mmmmm ! je te dis que ça. Bizz de Fine.
RépondreSupprimerBonsoir Léna,
RépondreSupprimerJe suis la Flo des lunettes et de la Crète !
Et désolée de ne m'être pas présentée pour mon 1er commentaire...
Pas grave Flo, tu n'as d'ailleurs pas à le faire...
RépondreSupprimerBienvenue, et ravie de te lire.
Tu as remarqué comme qu'elle se vendrait...
Meuh non, elle parle du fond du coeur! Vendue quand même!
Fine, il faut que tu nous racontes le Cipriani, TOUT, le style, la déco, le service, les clients, TOUT, si le Bellini est toujours délicieux, et si la vue sur Venise est toujours la plus belle....
RépondreSupprimerBridget, Il y a quelques années j'ai commandé "après l'ondée" parce que j'avais gardé un souvenir ému d'ado pour ce parfum, avec "Mouchoir pour Monsieur" pour l'offrir à D. et me donner bonne conscience.
Et j'avais été si déçue, mon nez, habitué depuis longtemps aux extravagances clinquantes des couturiers, trouvait bien pâlots les effluves de Guerlain.
Mais je me suis sevrée, et rien que le fait que tu aies évoqué son nom, titille ma mémoire olfactive...
La mémoire olfactive est celle qui persiste Léna. La plus ancrée en nous. Indéfectible. Je suis née "nez" ;-)
RépondreSupprimerOh oui, évoquer un lieu et voir ressurgir les odeurs, c'est si surprenant. Pourvu qu'elle dure toujours, cette mémoire là...
RépondreSupprimerQuel plaisir de passer juste un instant chez toi lena, goûter la tomate et respirer l'herbe coupée de Ligurie. J'aime ce blog.
RépondreSupprimerBonsoir regardeuse. Et aussi aux autres. C'est tellement reposant de passer par ici et de vous lire.
Merci Gracianne, ici ça part dans tous les sens, un plat de pâtes, de l'huile d'olive, Guerlain, pas grave, c'est comme on aime, on discute entre copines :)
RépondreSupprimerBonne soirée les filles
Léna!
RépondreSupprimerQuelle recette splendide et splendidement décrite!
Et puis j'adore cette "library thing" ... j'adore ce blog!
Il est extraordinaire!
Je suis ravie de t'avoir découverte!
:D
Bravo pour cette belle recette!
Et cette anecdote sur Elizabeth Taylor... ah tu vas vite devenir ma promenade quotidienne, sous le figuier!
Ohh!
RépondreSupprimerje rajoute deux lignes à mon commentaire: nous partageons Océan Mer de Baricco et les Paupières de Ogawa !! D'ailleurs le livre de ma mère de Cohen aussi. Et j'en passe. Mais ces trois là sont apparus sur la même page et j'ai senti le besoin de me manifester!
Bonsoir Gracianne ;-))
RépondreSupprimerMon basilic pense que c'est toujours l'été... et il se prend pour un arbre! Mes tomates cerises sont rouges de confusion! J'ai des capellini et (honteuse) une bouteille d'huile d'olive grecque en attendant une visite chez mes portugais ... je sais ce que nous mangerons demain soir... :D Mon grand-père (que j'adorais) ne portait pas de parfum mais il se servait d'un savon... English Leather. Lorsque je pense à lui, je ressens cette odeur. :)
RépondreSupprimer19commentaires! C'est vraiment "the place to be",ce Figuier, commme disent nos voisins!!
RépondreSupprimerBridget, je n'ai pas d'inquiétude, le figuier est loin d'être victime de son succès, et c'est parfait ainsi. Un petit groupe qui parle de ce qui lui passe par la tête, ces petites réflexions entre amis, c'est bien agréable...
RépondreSupprimerClaire, je me réjouis de ton enthousiasme, je suis en mal de lecture en ce moment, pourtant la rentrée littéraire doit se chiffrer à plus de 700 livres...
Library Thing est un site qui permet de répertorier sa bibliothèque, de faire des commentaires sur les livres lus et de discuter entre membres de différents groupes. Je fais partie des "Vaillantes" groupe plutôt vacillant que vaillant car plus très actif depuis le printemps...
Chat bleu, mon père utilisait un bol de crème à raser du nom de cuir de Russie, ça me faisait rêver et je trouvais l'odeur fascinante, autant que le gros blaireau qui faisait disparaître son visage sous une neige irrésistible.
Je me souviens parfaitement de la claque cuisante lorsque j'ai voulu essayer, seule dans la salle de bains et me suis coupée la lèvre supérieure avec le rasoir!!!
Lénaaaaa ! tu ne pouvais pas attendre pour te raser non ? On a l'éternité pour ça ;-)
RépondreSupprimerL'odeur du savon à barbe, je l'ai parfaitement en mémoire. Par-fai-te-ment.
J'y suis pour rien, débrouille toi avec Chat Bleu qui nous rend si gentillement nostalgique...
RépondreSupprimer:)
RépondreSupprimerJ'adore vos histoires de savon a barbe. J'ai joue moi aussi a faire mousser celui de mon pere avec le blaireau.
Gracianne, on est tout de même rudement loin de "l'été dans l'assiette..." ;-))
RépondreSupprimerCe blog n'est absolument PAS sérieux et ça m'inquiète. Pas toi ?
Non, vraiment pas, ca change tellement des commentaires habituels sur les blogs de cuisine. Ici c'est calme, on vient quand on veut, on discute d'odeurs et de souvenirs d'enfance. C'est quoi un blog serieux?
RépondreSupprimerGracianne, ici, on se croirait sur une terrasse en fin de journée, quand ceux qui devraient être partis depuis des plombes squattent jusqu'au dîner (quand ce n'est pas le souper).
RépondreSupprimerLéna, tu peux aller te coucher, va ; tu débarrasseras demain, on papote entre nous ;-))
Vous êtes trop mignonnes et vous dites si bien les choses que l'on ressent...
RépondreSupprimerJ'aime ces moments alanguis, après des journées trépidantes, où l'on se pose enfin et se laisse envahir par le bien-être d'une bonne compagnie :)
Léna,un vieux "Elle à table" dit que ces fameuses pâtes si chères à Liz,viennent du restaurant Splendido à Portofino,je te communique aussitôt l'info!
RépondreSupprimerPour mes "caprese",j'ai confondu, c'est tomates, basilic ET surtout dés de mozzarella.Bonne journée.
Bridget, merci pour l'info. Je ne saurais confirmer ou infirmer cette anecdote qui doit certainement beaucoup à la rumeur...
RépondreSupprimerEt Portofino est un lieu magnifique, si liz y avait sa cantine, on la comprend très bien.
J'aime beaucoup ce plat tout simple quand en plein été, tomates et basilic sont au mieux. La seule particularité de cette recette, est de faire mariner l'ail, le basilic, les tomates 24h au frais pour exhaler un maximum de parfum.
La salade caprese a une autre particularité, celle de se composer avec des tomates en partie vertes et d'autres bien mûres. Sur les marchés, les cagettes de ces tomates avec l'étiquette "pomodori insalata" étonne souvent les étrangers.
Je fais la mienne en ajoutant des câpres de bonne qualité et avec de la mozzarelle au lait de bufflonne.