vendredi 16 septembre 2011



Laisser filer le printemps, l'été et bien plus encore...
ne pas avoir cuisiné ou si peu,
avoir cessé de penser, s'être laissée étourdir,
n'avoir guère lu, juste s'être noyée dans des chiffres ou des lettres,
trop centrée sur un seul objectif,
rien à dire, trop peu à partager, sensation de vacuité
Se laisser dévorer par le travail.

Comme si le temps pour soi était bien moins important!
Et pourtant...la première gorgée de thé le matin, la balade du soir dans l'air saturé de parfums du jardin, l'éclat des fêtes à venir, ces tendres annonces qui vont agrandir la famille, puis quelque part, tous ces bavardages amusants, bienfaisants...

Sursaut salutaire, se rappeler que ces bonheurs sont précieux et les savourer! Les roses ne sentent jamais aussi bon qu'après l'absence...

12 commentaires:

  1. Que te dire Léna (à part que je suis hyper heureuse de te "retrouver", tu t'en doutes bien) : si ton essentiel est le travail ben... continue. Mais toutefois, PREPARE BIEN le discours que tu tiendras à St-Pierre à ta dernière heure "j'ai préféré bosser ad-nausea que m'émerveiller de tous les petits riens que j'avais à portée de main".
    Moi, j'arrête de donner des leçons aux autres. Moi-même, je suis derrière mon ordi à Jobland à 7:15 tous les matins que Dieu fait. A la différence de toi, je sais dire stop. Stop je rentre. Stop je vis. Stop vie privée. Stop bonheur.
    Je bosse beaucoup (je crois) ET je sélectionne.
    A toi de voir ma jolie si tu arriveras à dire stop.
    Parce que c'est une forme d'intelligence.
    Comment ça "j'exagère" ??! Non, je suis TRES sérieuse. Ne plus savoir faire le distinguo est un manque de politesse vis-à-vis de soi. Un manque de... savoir-vivre ;-)
    J'ai mis du temps, je l'avoue. Puis, avec l'aide de personnes précieuses dans mon entourage, j'ai réalisé que trop bosser était une façon de remplir mon existence. J'ai changé. Et j'en suis ravie.
    (j'ai eu une promo ; comme quoi...).

    Je suis heureuse au-delà du descriptible de te lire à nouveau Léna. Mais sur ce coup-là, désolée, je reste intransigeante.

    Affectueusement, ta Concierge.

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  2. aucun temps n'est perdu, il suffit de le rattraper... avec des roses, un livre, une tasse de thé et un jardin où se cache une tendre annonce.
    j'aime vous lire Léna, (et je suis très patiente :-))

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  3. Ah que ça m'agace ça La Sudiste ! Si : le temps perdu ne se rattrape guère. Le parfum des roses, c'est là, maintenant, tout de suite, lorsqu'elles se donnent du mal pour se faire belle. Et sûrement pas un jour, plus tard, on verra, après l'absence.
    C'est une bosseuse qui vous dit ça, je vous jure, à Jobland, je donne. Mais bon... ça va là ! On est peu ou prou, toutes, à trente ans de la mort. Ca vaut vraiment le coup de ne plus savoir rien faire d'autre que travailler ? Allons, allons...
    Promis, on ne m'entend plus ;-) Mais là, j'ai explosé.

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  4. tu vois à quel point tu nous as manqué...
    mais rien n'a changé à te lire, même rythme des phrases, même tendresse des mots, l'évocation de ces petits riens et portant chargés de tout, me laisse penser que tu as su les savourer même si tu n'as pas eu (pris) le temps ou eu le goût de les partager. Bienvenue Léna!

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  5. Parce qu'il faut y croire jusqu'au bout... jeter un dernier coup d'oeil avant d'éteindre parce que cette fois-ci peut-être et...
    te revoilà :-)

    Non la Sudiste le temps perdu ne se rattrape jamais ! Mais nous avons besoin de vérifier si nous avons raison d'aller si loin.
    Une collègue a dit "stop" il y a un mois tout juste, une solution radicale... hier elle me disait qu'elle ne regrettait pas son choix, qu'elle avait failli se perdre.
    J'étais triste qu'elle ait été obligée d'en arriver là mais je suis sûre qu'elle a choisi après mure réflexion et qu'elle rebondira.
    Le travail peut nous broyer.

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  6. Vous êtes formidables! Vraiment! Des filles comme vous réconcilient avec la nature humaine!
    Je ressens d'autant plus mes manquements au savoir vivre. Mais le plaisir de vous lire a balayé ma gêne!
    D'autant que je plaide les circonstances atténuantes, de gros problèmes de connexion -pas complètement résolus- mon matériel défaillant qui a détruit ma messagerie et tous mes dossiers. Perdre toutes vos adresses, vos courriers, vos messages jusqu'en août, mes photos, quelle misère! :-(((

    Pour parler job en deux mots, ça dépend jusqu'où on vous charge la barque! Et bien sûr l'éducation judéo-chrétienne n'étant pas en reste, comme beaucoup de femmes je se sens toujours obligé de faire parfaitement le boulot...
    Regardeuse, pour toi, j'ai pu apprécier la différence; il est loin le temps où tu avais la boule au ventre tout le week-end, où tu postais des billets désespérés. Les nuits sans sommeil, tu n'en parles plus...Tout est la façon d’appréhender les choses. J'espère y parvenir tout comme toi.
    Ma promotion a damé le pion à plusieurs collègues qui pouvaient y prétendre bien avant moi. Elle a été particulièrement violente pour une fille avec qui je m'entendais bien. Classiquement j'aurais dû m'installer ailleurs mais des nécessités de service ont justifié mon maintien. Ce n'était pas facile à gérer. Dans un climat apaisé, je me sens tout de même obligée de justifier en prouvant et en assumant! Lorsque je l'écris, je vois bien que c'est idiot...
    La Sudiste, LG, Anna, Regardeuse, vous êtes vraiment encourageantes, c'est parfois juste ce dont on a besoin!
    Promis je ne vous embête plus avec mes états d'âme et vais passer à des choses plus légères!

    Je vous embrasse

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  7. C'est une belle surprise, Léna !!! Je te souhaite un bel automne ! Et la vie c'est comme ça avec des hauts et des bas !
    Ravie, ravie de te retrouver ici ! Chut..........
    A très bientôt le coeur léger je t'ai attendue.
    Très bonne soirée à toi !

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  8. (oh ne crois pas ça Léna, j'ai encore des appréhensions, des coups de gros stress, limite angoisse, à cause de Jobland, des délais, des trucs que je ne maîtrise pas autant que je le voudrais ; mais ils sont plus rares. D'abord parce que je suis de moins en moins en terre inconnue, ensuite, et surtout, parce que je me gendarme. Je suis loin de la zénitude béate, trop petit soldat bien droit, mais j'avance sur la voie de la sagesse ;-).

    Ne dis plus jamais "je ne vous embêterai plus avec mes états d'âme". Parce que, rien jamais chez toi ne peut être embêtant Léna.

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  9. Une belle surprise
    Chacun réagit à sa façon et cela ne regarde personne et surtout personne n'est en droit de te juger.
    Nous avons toutes nos interrogations nos surmenages nos soucis nous connaissons toutes ces moments par lesquels tu passes d'une façon ou d'une autre alors qui te jetterais la pierre?
    Une,un jour s'est permise de le faire à mon égard,je l'ai rayée de mes évasions
    Pas besoin de donneuse de leçons
    Bon retour Lena
    Je dirais comme Anna ,le ton est le même,même rythme des phrases,même tendresse des mots....
    Nous t'attendrons encore si besoin est

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  10. (Léna, ton précieux envoi est parvenu à destination après maintes péripéties ; d'où mon silence à sa réception supposée. Je te raconte tout ça dès que j'ai réuni le reste de mes affaires. En attendant... ah la la... c'est indicible ce que j'ai ressenti... Sois sage, à très bientôt).

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