Quête d'authenticité
Espaces sauvages
Solitude voulue
Identité délaissée comme un vêtement qui ne va plus
Famille rejetée
et aller au bout de ses convictions
être idéaliste, volontaire et attachant
Un road-movie intense.
Me sentir déstabilisée, perturbée, m'interroger. Une réussite donc!
Ah ça, le coup du "partir sans regarder en arrière" ça marche à tous les coups. Si j'en avais le talent, j'écrirais un roman avec ce thème pour fil conducteur. Jackpot assuré.
RépondreSupprimerEn fait, ce que l'on aime (je crois) en voyant ces films, c'est se dire que, si on le voulait, on pourrait le faire. Et, naturellement, continuer à faire le plein à Auchan et chez Total. Oui : naturellement.
Parce que rien ne nous empêche de vivre nos rêves. Si on ne le fait pas, c'est qu'au fond de soi, on sait que ce n'est pas ce que l'on souhaite. On rêve juste. Et si ça peut faire du bien à l'âme, après tout, pourquoi pas. Ces films ont encore de longs et beaux jours devant eux (j'avais bien badé, à l'époque, Thelma & Louise hein !).
Mais franchement, Léna, le coup du "wild side of the road" on peut encore te le faire toi ?
Tu crois pas que si tu en avais vraiment envie tu l'aurais déjà fait ?
Tu vois bien :-)
Je crois qu'on n'est victime que de soi-même, qu'on n'a pas besoin de tout planter là pour vivre et qu'il n'est pas interdit à monsieur Toulemonde d'avoir un but, un rêve, un idéal, des convictions et des secrets. C'est moins glamour que seul de par le vaste monde, un sac à dos et une pâquerette aux lèvres, je te l'accorde.
Je pourrais tourner le volant sur le périph' pour sécher le bureau un jour qui ne serait pas fait comme les autres. Je pourrais assurément aussi tout quitter pour fuir une situation qui mettrait ma vie en péril. Mais mon ambition s'arrête là ;-)))
Oh oui, nous en avons déjà parlé!
RépondreSupprimerJ'adore cette seconde où tout pourrait basculer, un panneau de signalisation, une destination qui ouvre sur notre imaginaire, accélérer et...
Les films transposent joliment nos désirs cachés et nous permettent de les rêver, de les imaginer, les émotions sans les conséquences.
Mon fils et ma belle-fille m'ont offert pour mon anniversaire un poteau indicateur en bois blanchi avec les directions des villes qui me font rêver et leurs vraies distances, home made et avec talent. Ça m'a émue! Qu'ils me connaissent ainsi!
Pour ce film là, c'est mon côté maman qui frissonne, savoir que cette histoire extra-ordinaire est vraie, m'interpelle et me glace, imaginer qu'un des miens puisse...une histoire forte et dure.
Chère Léna, je ne peux pas te dire ce que je pense de ce road-movie, ne l'ayant pas vu mais comme ça, tout simplement,je pense que pour partir il faut déjà croire que l'on a rien à perdre et hop c'est l'aventure ! Peut-être, être très jeune (beaucoup en ont rêvé) ou assez vieux... Ou partir à deux mais c'est un autre problème bien que...
RépondreSupprimerBon il me reste à le voir, je crois que nous l'avons enregistré.
A bientôt
Ce film m'avait laissé un malaise, au début j'adhérais, c'est tellement tentant, puis petit à petit le crabe...
RépondreSupprimerMais c'est vrai que je ne suis pas aventureuse et mes rêves bûtent sur mes attaches
Un film magnifique
RépondreSupprimerUn bel idéal
de là à en avoir le courage.....
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RépondreSupprimerJ'avais aimé ce film même si je n'avais pas adhéré à la démarche du monsieur ... trop "jusqu'auboutiste" à mon goût. Par contre, partir est mon verbe préféré ... n'importe où la peau change de couleur, on a tous un avion dans le coeur ... partir avant qu'on meure ! parfois je me prends à imaginer tout planter là et aller voir ailleurs, même si l'herbe n'est pas plus verte, juste pour recommencer !
RépondreSupprimertrès beau....mais quand je l'ai vu il y a déjà un certain temps, un de mes fils considérait ce film comme LE film et venait de demander à partir aux USA.....je n'étais peut être pas assez "neutre" pour l'apprécier à sa juste valeur....il est parti....mais revenu depuis...ouf!
RépondreSupprimerOh Léna !! Moi aussi je suis follement heureuse que ton fils et son épouse te voient ainsi : un panneau indicateur avec des noms de ville, des destinations enchanteresses.
RépondreSupprimerOuf. Seigneur : OUF !
Tant de femmes reçoivent des Moulinex alors qu'elles rêvent de Moulins à Vent.
Tiens, allez, à l'impulsion, dis-leur que je les aime de te voir ainsi ;-)
Regardeuse, j'adore! (Ils seront surpris et ravis!)
RépondreSupprimerLe pire, le nombre de femmes qui rêvent d'un Moulinex, à défaut de s'autoriser à rêver! Parfois j'en suis, il suffit qu'ils se nomment Thermomix, Kitchenaid, Sub-zéro...Mais j'essaye de me soigner ;-)))
Babeth, je vois exactement ce que tu veux dire!
Ariane, Autourdupuits, j'adhère complètement... Simplement imaginer une porte ouverte, savoir qu'on peut le faire, c'est excellent pour le moral, zéro calories contrairement au Nutella, et sans danger...
LG, moi c'est au début que j'avais un malaise, le rejet des parents...ce côté sans concession...effacer toutes les traces, impensable pour nous qui en laissons même des virtuelles...
Enitram, je suis d'accord, c'est beau quand on est jeune, mais plus âgé, cela fait penser à une sorte de fuite, bien plus triste.
Partir pour ne pas revenir. Avait-il cette motivation ? Prendre la route pour être près de la nature, courir les grands espaces, faire des rencontres qu'on ne veut pas durables... C'est bien tentant mais cette conquête de liberté qui passe par une solitude est peut-être exaltante (le réalisateur le fait bien passer)mais impossible (l'impossible étoile...)en tout cas éphémère...
RépondreSupprimerPartir à la recherche de l'amour, celui qui ne pourra jamais remplacer l'amour filial...
Un beau film qui questionne mais...
Quand le Figuier est déserté depuis trois semaines, on les dépose où nos "JOYEUX NOEL !!" ?
RépondreSupprimerTant pis, ici. De l'amour et des sourires autour du sapin tout le monde ! (et pour ceux qui n'ont pas fait le sapin, suivez mon regard, euh... de l'amour et des sourires aussi !).
Joyeux Noël Léna !
RépondreSupprimerJoyeux Noël sous le figuier, Regardeuse et tout le monde! ...
J'aime ce film pour pleins de raisons. Je le regarde souvent. J'en aime la réalisation, la bande-son, les acteurs, tous, l'histoire, Cette Amérique-là. j'aime ce qu'il écrit à la fin aussi.Personne ne s'y attarde mais finalement je crois que c'est un beau message. Qu'une vie n'est pas une vie si on la vit seul. Enfin je crois que c'est ce qu'il dit, qu'il s'est trompé. C'est tout la valeur du film.
RépondreSupprimerbonjour Lena..il y a longtemps que je n'étais venu te voir..
RépondreSupprimerTes choix musicaux sont toujours très beaux..je découvre et j'aime...
J'avais plus qu'aimé ce film à sa sortie (je crois que j'aime particulièrement Sean Penn..): Oser aller au bout de ses convictions..ce qu'on aimerait tous faire dans l'absolu..