une jolie chose...

pour Marie qui y songe...Cephalanthus occidentalis

Auprès de mon arbre...

Quercus nigra, au dessous un hamamélis qui va fleurir et embaumer en hiver

C'est le mien ou le sien, on ne sait plus, on en a planté d'autres, mais celui qu'on accueille maintenant, c'est en l'honneur d'un petit garçon né cette année et qui grandira plus vite que ce bébé chêne au merveilleux feuillage de cuir rouge qu'il garde jusqu'à Noël, Quercus coccinea "Splendens", le chêne écarlate.

Comme une évidence, pour sa jolie cousine, notre petite fille, c'est un tulipier de Virginie qui a été choisi. Des feuilles en forme de lyre, un port majestueux et des fleurs dressées comme des tulipes nous ont semblé un bon choix pour l'accompagner...auprès de son arbre...

à dix mille km d'ici...

Suzhou octobre 2013

Dans deux mois, elle rentrera pour les fêtes, elle me manque...Et pourtant j'aime beaucoup tout ce qu'elle raconte, ce qu'elle vit... merci Skype!

Les dernières fraises...

Une génoise moelleuse, une crème mousseline, les dernières fraises, et c'est un anniversaire qu'on fête!
La recette, c'est chez une fée de la pâtisserie. Elle est très douée et sait aussi transmettre.

Morning mist

 

Un rosier de David Austin, qu'on voit rarement et qui a pourtant plein de qualités. Dans notre jardin, c'est un grand arbuste, vigoureux et toujours en bonne santé. Il vit entre de grands arbres, des saules, salix alba nova, sans se plaindre, sans être arrosé autrement que par un orage, il a vraiment du mérite. Ses fleurs sont très grandes, d'un rose un peu chaud, au printemps du moins, car l'été la chaleur le fait pâlir, juste comme on aime...Ce sont ses boutons qui le trahissent...

Les post-it sont une constante dans mon organisation. Pour qu'ils gardent toute leur efficacité, j'essaye de les limiter et aussi de les enlever dès que la tâche est effectuée.
Parfois j'aimerais simplement que les miens aient autant d'esprit au lieu d'être si terre à terre...

Lumière de fin d'été

 

La promenade du soir, délicieux moment qui permet de déconnecter et de respirer enfin! Une veille de weekend, c'est encore meilleur. La lumière dorée me rappelle que septembre approche...Le bidens et l'euphorbe habillent joliment la pierre, ils sont en fleurs d'avril aux gelées.

 Le solanum n'est pas une bête de concours et préfère ouvrir de petites grappes de fleurs élégantes. "Va piano, va sano" sa devise...

Les miscanthus Cosmopolitan et Morning Light  participent au mouvement...Des cascades lumineuses, vigoureuses et indispensables!

Belle soirée

Jasmin officinalis

C'est lui qui parfume la terrasse au soleil couchant. Cette liane gracieuse disperse ses effluves au gré du balancement élégant de ses petits bouquets. L'odeur du jasmin nous offre un peu de sa nonchalance,  parfait pour accompagner le temps des vacances...

Vers la prairie

C'est un rosier sans prétention mais d'une gaité bienvenue qui surplombe l'arche qui mène à la prairie.
S'il a un nom un peu rébarbatif  en français, Leverkusen, je ne lui connais que des qualités et pour un rosier ce n'est pas rien mais c'est un Kordes!

Les eaux florales...

Cette année j'ai délaissé les brumisateurs d'eaux thermales pour ces petites merveilles, les eaux florales Sanoflore, issues de distillations. Premier geste du matin, puis tout au courant de la journée quand la chaleur devient insupportable! Prix raisonnable qui permet de multiplier les flacons, à la maison, au bureau et même au fond du sac...J'aime plus que tout la rose ancienne, mais la fleur d'oranger fait aussi bien le travail sur ma peau sèche.

La tarte aux fraises

Une pâte sablée, une crème au mascarpone, des fraises, un petit bonheur!

le premier jour du début de sa vie

3800g de douceur, 7h40 ce matin, et c'est un petit homme qui agrandit encore le cercle et ravit nos cœurs!

Pssst, ce petit vêtement dormait depuis presque trente ans au fond d'une armoire...

Sur la route

Partir avec l'amoureux...rouler...seuls au monde...musique planante...au milieu d'une immensité... 

les road-movies sont ma came! 

 ENJOY!

                                                                            

Vers l'allée flamande

vers l'allée flamande,  liquidambar acalycina, syringa reflexa et quercus nigra

Après le gros soleil d'hier, la journée hésite entre le gris et le bleu. Les fins de semaines ne sont pas suffisamment longues pour faire ce qui doit encore être fait avant les fêtes de l'été.

Les haies sont taillées, l'herbe est rase là où elle doit l'être et les foins attendront encore. Reste des centaines de mètres de bordures à redresser. Et la  liste des choses à faire est encore longue...

Le grand nettoyage de l'hiver a donné de l'air au jardin et m'a permis de retrouver des plantes que je pensais disparues, de très jolies variétés de seringats, de deutzias et même des semis de rosiers très mignons.

Pour fêter cela et parce que c'est dimanche et que le dimanche c'est permis, une tarte aux myrtilles sort du four.

Je prépare la pâte parfumée aux zestes de citron le matin comme je l'explique là et la laisse reposer au réfrigérateur.
Je précuis 15 mn à blanc.
Je mélange 500g de myrtilles à 50g de sucre glace et deux cuillerées à soupe de maïzena.
Je garnis le fond de la tarte de 30g d'amandes en poudre puis des myrtilles et glisse au four à 180° th 6 pour 30mn
Les gourmands n' hésiteront pas à la déguster avec de la crème fouettée...

4trine est dans les temps...

Joanna and Sean, Dalston Boys Club in East London, 2013   by Helen Rimell   

Si 4trine les mots des anges ne l'était pas, nous aurions attendu le N°18, encore et encore parce que ce qu'elle réalise rend hommage à des personnes qui rendent notre monde plus grand, plus humain, plus émouvant, plus passionnant...
Merci à elle

Rose Cardinal de Richelieu

"Doucement, très doucement, elle tire la porte derrière elle. Sur la pointe des pieds, elle traverse le patio immobile dans le clair-obscur.
Instants volés de ses rencontres secrètes avec la mer.
Tout de suite, dans l’air qu’elle respire, le bonheur. Un bonheur tout rose, avec de petits nuages blancs qui courent, là-bas, au ras des collines sombres.
Debout sur la première marche, elle se laisse d’abord pénétrer par le flux des sensations qui affleurent sur sa peau en un lent frissonnement.
Il suffit de descendre pour retrouver la plage.
Le sable sous ses pieds nus se dérobe en un picotement subtil tandis qu’elle avance sur le rivage désert aux couleurs incertaines.
Devant elle, la mer encore embrumée retrouve presque timidement ses marques, se dégage difficilement des bras de la nuit.
Nadia avance. Elle salue le jour naissant comme au commencement du monde. Elle est seule. Plus seule et plus libre qu’elle ne l’a jamais été. Et elle court maintenant, les bras étendus,rêve d’oiseau qui fendrait l’espace sans que rien ni personne ne puisse le retenir. Ses cheveux dénoués volent autour d’elle, viennent gifler son visage offert. Le bas de sa jupe, mouillé par le frôlement blanc des vagues, se fait lourd, entrave sa course folle. Encore, encore un peu plus loin ! Jusqu’aux rochers ! Jusqu’aux frontières du raisonnable, là où se brisent tous les élans ! Elle ne peut pas aller plus loin." 

Au commencement était la mer, Maïssa Bey 

Ces quelques lignes m'ont incitées à voir par là! La découverte fut belle.

Au commencement était la liberté. Mais c'était sans compter sur ce besoin viscéral d'asservir, le moteur impitoyable d'une partie de l'humanité...

Fort, désespérant, bouleversant.
 

"Roseraie de L'Hay"

Quel fouillis! En août, le ménage sera fait! En attendant je profite du parfum et de la beauté de l'excellent rosier rugosa "Roseraie de L'Hay"

Juste un seringat...

Philadelphus delavayi, un seringat raffiné presque un peu snob, que j'aime beaucoup! Les feuilles sont celles du charme japonais...
Un moment précieux, cette floraison! Un rendez-vous que je n'aime pas manquer...

Rosa moyesii

Cette couleur! Un vrai fard! Les rosiers savent nous enchanter année après année. Celui là n'a besoin de rien, sinon de l'espace, il vit sa vie et nous comble avec des fruits superbes.

juin et mon clafoutis préféré

rose "Sourire d'Orchidée" après l'orage

Juin et ses pluies de pétales de roses qui célèbrent joliment le mois des fêtes de famille!

Juin et ses cerises sombres et charnues qui enchantent les clafoutis!

Juin, ses dimanches ensoleillés où le temps des repas s'étire, indolent, à l'ombre des arbres, dans les murmures de voix, le cliquetis de la vaisselle et les éclats de rire!

Juin a l'odeur des herbes coupées, celle de la menthe qui exhale lorsqu'on la foule ou qu'on l'arrose et celle, mielleuse, envahissante, narcotique des tilleuls qui enivrent nos abeilles.

Les enfants grappillent les groseilles brillantes et les framboises parfumées. Ils se délectent de fraises en sorbets si gourmands lorsque le fruit écrasé est simplement mêlé à un sirop léger pour le moelleux et à quelques gouttes de citron pour la vivacité.

Juin ou le début de l'été, un été où le matin a encore cette grâce fraîche qui nous ravit.


                                                              ***********


Ce clafoutis est un dessert qui met tout le monde d'accord, les anciens et les plus jeunes! Les fruits bien mûrs parfument la pâte moelleuse. S'il y en a trop, il est tout aussi bon le lendemain!
C'est la Mangue qui l'a posté en 2007 et depuis il nous enchante. Merci à elle!

• des cerises pour recouvrir le fond d'un moule à tarte (ou des pêches, des abricots, des mirabelles, des prunes)
• 250 g de ricotta ou un autre fromage frais très égoutté
• 3 oeufs
• 80g de farine
• 60g de poudre d'amandes
• 180g de sucre blond de canne
• quelques gouttes de jus de citron

Préchauffer le four à 190°C. Recouvrir un grand moule à tarte de papier de cuisson.
Séparer les blancs des jaunes. Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la ricotta, la poudre d'amandes et la farine et mélanger.
Monter les blancs en neige ferme avec les gouttes de citron et une pincée de sel.
Incorporer délicatement les blancs.
Verser dans le moule et recouvrir avec les cerises.
Enfourner environ 45 mn.
Laisser tiédir et déguster...

Roses de Rescht , Sourire d'orchidée et alchemilles

Classique mais les roses sentent si bon!

Deutzia

Deutzia "Rosealind"

Un genre qui se décline en plusieurs variétés dans ce jardin, mais toujours avec grâce...

chouette alors!

Source / Le talentueux Dave Mottram via neatorama

Irish coffee et double espresso me ravissent...
Le thé ne doit pas faire le même effet!

une glycine jolie comme une nuée de papillons

Wisteria floribunda violacea plena

                        
Sa vigueur devrait nous décourager...trois tailles dans l'année...c'est une lutte sans merci entre cette liane trop pleine de vitalité et nous, perchés sur des escabeaux instables!
Mais chaque printemps, elle virevolte, gracieuse dans ses jupons soyeux, délicieusement odorante et nous sommes sous le charme...
Ici le ciel se décline en gris. Le soleil dépressif nous boude encore et pourtant je n'arrive pas à m'en plaindre. Le jardin profondément hydraté explose, l'herbe est grasse, les fleurs charnues, un air de campagne anglaise, cela suffit à m'ensoleiller la tête...
Et vous, comment gardez-vous le moral?

source: m.ade b.y m.ary .se

Délicatesse des fleurs de fin d'hiver...modestes, douces, raffinées...joyaux qui s'égarent parmi la terre nue et la mousse...

gâteau basque

C'est le gâteau des dimanches en famille, tendre et goûteux.  Une crème vanillée lovée dans un édredon de pâte parfumée à l'orange... Personne n'y a jamais résisté jusqu'ici...

Une délicieuse recette tirée du "Petit Perret gourmand"  adoptée depuis très longtemps


3 oeufs entiers
300 g de sucre
300 g de farine
200 g de beurre fondu
1/2 sachet de levure Alsa
le zeste râpé et le jus d'une orange

500 g de crème pâtissière

Je casse les œufs entiers dans une jatte avec le sucre. Je les fouette puis j'ajoute la farine, la levure et le beurre fondu, puis le zeste et le jus d'orange.

Je tapisse un moule à manquer d'une feuille de papier cuisson. Je verse les 2/3 de la pâte dans le moule, je pose de larges cuillerées de crème pâtissière par dessus et je recouvre avec la pâte restante. 

Je dépose le moule dans le four préchauffé à 175° -TH 5/6-  pour 45 minutes 



 

 

source:  notetosarah.tumblr.com/

les longues absences...

Le plus compliqué est de revenir, on y pense souvent mais l'idée s'en va aussi vite qu'elle est venue.
Domine ce sentiment de n'avoir pas grand chose à partager, malgré de très jolies choses,  la naissance d'une petite fée et un mariage beau comme un rêve...

Lors de mes rares passages, je suis toujours surprise et émue de trouver des messages, ces traces d'amitié, de visites sur des billets si anciens qu'ils me semblent d'une autre vie.

Alors je n'ai pas envie de fermer cette petite porte...