mercredi 31 décembre 2008
Le plus important...
L'année se termine...un paquet bien ficelé de joies, de menus bonheurs, de chagrins, de choses abouties, d'autres moins, d'espérance. Solde positif ou négatif, c'est laissé à l'appréciation de chacun...
Le plus important aujourd'hui pour moi...vous souhaiter une Nouvelle Année lumineuse, pleine de chaleur et de tendresse
mardi 30 décembre 2008
Mon jardin d'hiver
J'aime mon jardin en hiver...son exubérance s'assagit juste ce qu'il faut pour ne pas avoir cet air trop peigné, un peu compassé des jardins de ville... Sauvage, il ne se laisse pas facilement photographier. Mais il m'offre de jolis moments d'émotion dans la contemplation de ses bijoux d'hiver qu'il révèle doucement au fil des jours...
les écorces bien sûr, cornouillers fluorescents au nom évocateur "Midwinter Fire", puis les saules rose corail ou orange vibrant, les tilleuls dans les mêmes tons affolants, de vrais brasiers pour éclairer le gris...
puis le blanc argent pruiné des peupliers que je coupe bas en mars pour avoir un maximum de bois jeune et intensément coloré...les bouleaux si beaux dans la lumière rasante, ils déclinent des beiges rosés comme l'intérieur de certains coquillages et des blancs éblouissants...
J'aime mon jardin, l'hiver...
samedi 27 décembre 2008
Tout un village pour mésanges et cie...
Ce garçon est certainement né constructeur...Il commence par un plan sur papier, puis dit qu'il réalise le prototype...de là commence la production en série... Au final, des cadeaux de Noël trop chouettes...
lundi 22 décembre 2008
La petite maison dans la prairie...
Acheter au quotidien les fruits et légumes bio dans un endroit aussi charmant me plaît toujours autant. Ma "Mrs Ingalls" et son mari cultivent les légumes en écologistes convaincus et doux esthètes. Leurs gestes de tous les jours sont empreints de cette sage philosophie, leurs visages heureux en témoignent malgré les difficultés de cette vie bien laborieuse.
Pour la diversité de nos paniers, ils font venir d'Italie les agrumes et autres végétaux qui poussent avec davantage de chaleur...mais la production vient d'une famille-amie qu'ils connaissent bien et qui adhère aux mêmes idées et à la même charte...Ils cultivent leur réseau comme une fraternité, n'ont pas d'ordinateurs, pas de téléviseur...ça ne leur manque pas...leurs petites têtes blondes et brunes aux joues bien roses, jouent à ces jeux que j'ai connu enfant...la cabane dans l'arbre les accueille pour le goûter, les chats s'y prélassent en quémandant quelques caresses...les lapins cabriolent dans de grands enclos...les volailles se pavanent d'aise dans leur domaine...no stress...
Hors du temps...oui, mais chez quelques rares, la planète est plus bleue...
samedi 20 décembre 2008
Rue de la Chouette à Dijon, on caresse de la main gauche en faisant un voeux et...parfois il se réalise...
Rassurez moi, il vous arrive également être complètement absorbée par le travail, la famille? Et retrouver du temps pour soi semble alors presque culpabilisant, non?
Je n'avais pas pris le chemin du figuier depuis un bon mois...vous me rétorquerez qu'en cette saison, il vaut mieux se tenir près de la cheminée avec une tasse de thé fumante!...
Mais entre une grosse quinzaine d'audit, pour ne pas dire vérification, une semaine de formation -non, non, pas de relation de cause à effet!!!- les journées ont été terriblement longues et les préparatifs pour les fêtes terriblement en retard...Alors ce dernier week-end sera encore marathonien...mais le 24 à seize heures, je goûterai à onze jours de félicité totale...enfin j'espère...
Mais je tenais avant tout à vous dire un gros, un immense merci pour toutes vos douces attentions et vos messages pleins d'amitié qui font si chaud au cœur...si je devais avoir encore le moindre doute, là je sais que derrière chaque fenêtre virtuelle, vivent de bien belles personnes. Alors je vous souhaite à tous une excellente semaine et de délicieuses Fêtes...A très bientôt!
dimanche 16 novembre 2008
carnets et notes...
"Viburnum farreri nanum" une minuscule viorne dont les fleurs de porcelaine s'ouvrent l'hiver dans un nuage parfumé, quelques fleurs dans un verre suffisent alors à mon bonheur...
Pour ordonner un peu la vie, faire ce qui doit être fait en temps et en heure, le plus simple pour moi, c'est la Do-It List et son alter ego, le post-it...
Déjà réconfortante quand on la pense...sensation délicieuse mais illusoire d'avoir le contrôle... culpabilisante quand on ne la maîtrise plus... la méthode devient très satisfaisante lorsqu'on barre d'un trait victorieux l'une ou l'autre de ses injonctions! Alors quand tout est fait et donc rayé comme ce soir, reste plus qu'à...en faire une autre...
mercredi 5 novembre 2008
lundi 3 novembre 2008
Penne e melanzane alla parmigiana
Un peu de temps devant moi et l'envie de les gâter en cette fin de vacances...avant leur cantine méridienne et leurs dînettes bâclées du soir... une timbale d'aubergines, oh oui! beau et bon! mais les intentions louables ne restent souvent qu'intentions...entre imprévu et visites surprises, la recette de Lorenzo m'a semblé un parfait compromis, une onctueuse parmigiana di melanzane pour enrober les penne...Si vous souhaitez tout connaître sur ce beau plat classique, c'est chez lui, c'est ici
J'aime la faire en quantité, j'en prélève alors pour enrichir la soupe vertueuse...
J'émince 4 oignons et les fais fondre dans l'huile d'olive au fond d'une large sauteuse, je tranche finement 4 belles aubergines, les ajoute aux oignons ainsi que l'ail pilé, le sel.
Je pose le couvercle et laisse cuire en remuant de temps en temps jusqu'à ce qu'elles soient tendres. J'ajoute alors le coulis de tomates -italien s'il vous plaît, ainsi les tomates ont eu suffisamment de chaleur pour avoir du goût- de l'origan, une branche de thym, le poivre et un peu de zeste de citron bio et une bonne quantité de parmesan fraîchement râpé.
Je laisse confire, puis je fais cuire les penne. Je mélange les pâtes, les aubergines, de la mozzarella grattugiata, du basilic et chacun ajoute du parmesan à sa guise...
vendredi 31 octobre 2008
Un amour de petit gâteau...
Rentrer chez soi après une après-midi grise de pluie, de loin voir la lueur des lumignons et lanternes à travers les vitres, ouvrir la porte et humer le chocolat chaud, la vanille, les arômes exquis du sucre Rapadura caramélisé, des noisettes grillées...un bonheur simple et attendrissant quand ce sont la fée et son gentil frère qui ont voulu réconforter la maisonnée...
Et comme les enfants du village ont annoncé qu'ils viendraient déguisés et à cheval sur notre colline pour récolter les poignées friandes que ce jour leur autorise...Ils croqueront volontiers ces authentiques cookies en comptant leur butin pur sucre!
Mes enfants plébiscitent la recette des "MEILLEURS COOKIES DU MONDE" selon LILIZEN qui est une autre fée, gastronomade convaincante et pour ne rien gâcher une fille adorable...Je vous encourage vivement à entrouvrir sa porte.
La recette des meilleurs cookies copiée-collée
Préparation : 35 mn
Cuisson : 10 mn
Repos : 15 mn au frigo
Temps total : 45 mn
Pour 30 à 40 cookies :
- 250 g de beurre
- 200 g de sucre bio non raffiné
- 150g de sucre semoule
- 375 g de farine
- 350 g de chocolat noir
- 1 oeuf
- 1 sachet de sucre vanillé
"Sortez le beurre du frigo, environ deux heures à l'avance. Travaillez le sucre bio et le semoule avec le beurre mou, à la spatule.
Ajoutez l'oeuf entier et le sucre vanillé. Mélangez jusqu'à ce que le mélange soit uniforme.
Réalisez des pépites de chocolat: retournez la tablette de chocolat sur l'envers (parfum au choix, pour ma part c'est "noir"), et à l'aide d'un couteau-scie, découpez grossièrement des batonnets, puis recoupez ces bâtonnets en petits cubes. C'est long, mais les grosses pépites juste fondues...c'est terrible!
Ajoutez les pépites et la farine en une seule fois, à la première préparation. Bien amalgamer à la spatule. Attention, c'est assez long, la pâte est dense, ne vous découragez pas, pensez "muscles"!
Arrêtez de mélanger dès que les deux ingrédients sont intégrés. Il faut que l'aspect demeure "granuleux", et non amalgamé.
A partir de la préparation, formez des petites boules de 4 cm de diamètre à peu près, on obtient environ 32 biscuits. Les déposer sur une feuille de papier-cuisson, sur une planche ou un plat, les laisser au frigo 15 minutes environ de façon à "saisir" la pâte par le froid. Ainsi le beurre ne fondra pas avant de cuire.
Enfournez à 180° pendant dix minutes.
Il ne faut surtout pas dépasser les 10 minutes de cuisson, même si les biscuits paraissent à peine cuits...(mettez votre minuteur, cela ne vous coûte rien d'essayer, si après refroidissement, ils s'avéraient ne pas être comme annoncé, rien ne vous empêcherait alors, de les remettre à cuire...mais vous verrez, vous serez étonné de réussir la cuisson de vos cookies!)...bref ils sont mous, mais une fois sortis du four, ils vont refroidir et acquérir leur texture à point"
Pour ma part, j'affirme haut et fort que ces gâteaux sont une pure merveille. Et rien ne vous empêche de varier le goût en ajoutant, des fruits secs, des zestes de citrons, d'oranges confits ou non, des épices comme la cannelle ou celles qui parfument le pain d'épices ou même des éclats de caramel...
Citron-gingembre-miel, potion magique
L'Uomo bougonne, la grippe du siècle, bien sûr personne n'a jamais été aussi mal fichu... bon! on lui accorde un gros rhume taxé d'une toux agaçante! alors après le paracétamol, l'infusion miellée pour s'hydrater, faut le temps pour que les petits virus de l'hiver passent et trépassent...En attendant boire à petites gorgées le remède maison, un citron chaud au gingembre. Pour les enfants, ce sera sans gingembre, bien trop chaud ou alors juste une petite râpée! Cela adoucira tout de même leur gorge
Pour deux grandes tasses:
1 citron Bio, une moitié en tranches et je presse le jus de la deuxième
Je râpe finement un pouce de gingembre! Faut bien ça pour tuer les microbes!
Je mets deux cuillerées de miel, un clou de girofle, le gingembre et les tranches de citron, je verse l'eau bouillante
Je laisse infuser à couvert 5mn et filtre, puis j'ajoute le jus du demi citron.
Reste plus qu'à boire!
L'ajout du clou de girofle vient de la recette du dernier "Côté Est". Je n'y aurait pas pensé mais il apporte quelque chose.
Râper finement le gingembre, le citron, le parmesan n'est plus un problème. Je râpe à tout va! Ayant vu Nigella le faire avec une divine facilité, je savais qu'il me fallait la fameuse "microplane". En pleine période de désencombrement, j'ai résisté, plusieurs semaines... mais sachant trop bien où trouver cette merveille...passer devant chaque semaine...j'ai craqué et sans plus un remord !
Libellés :
les chouchous,
les remèdes de la colline
Publié par
lena sous le figuier
jeudi 30 octobre 2008
Immense! Vertigineux! Seuls les superlatifs me sont venus à la lecture de ces huit cents pages qui cernent la complexité de l'identité du peuple américain en évitant tous bons sentiments.
Ample, dense, une très belle écriture, ce livre est de ceux dont on sait qu'il faudra y revenir. Inspirant de riches pensées autour de la couleur bien moins "united" qu'on le croit, la relativité du temps, la musique aussi, la grande dont la passion garde la réalité au loin, protège l'enfance innocente et le nid d'une musicienne, noire, catholique et d'un physicien blanc, émigré juif allemand.
Mais la vie, comme l'eau, n'aime pas les voies toutes tracées. La vie aime les complications, les accidents, les turbulences et leurs trois enfants auront des destins très différents, entre amour et haine, aveuglements et lumières, reniements et transgressions...
Si dans quelques jours, Barak Obama devient le premier président noir des Etats-Unis, l'Amérique aura franchi ce pas immense pour l'humanité, bien plus encore que le pas sur la Lune d'Armstrong. Les David et les Délia oseront espérer un monde un peu meilleur...
edit du 5 novembre 2008 : Work is done!
mercredi 29 octobre 2008
encore un bleu d'été
Plumbago du Cap |
Ici la dentelaire va prendre ces quartiers d'hiver sous un puits de lumière, mais en attendant les premières gelées, elle nous réjouit de son intense bleu d'été...
samedi 25 octobre 2008
l'heure dérobée
J'aime tant l'heure d'été que si elle perdurait, je ne m'en plaindrais pas.
Mais cette nuit plus longue d'une heure, me ravit, une heure de plus pour le sommeil des anges...une heure de plus pour nourrir l'insomnie de quelques belles pages et d'une tasse dans laquelle se noient les dernières feuilles de verveine fraîche.
Manque plus que le froid et nous serons dans ces mois sombres...mais pas les plus inhospitaliers...comme s'il fallait compenser en préparant les fêtes les plus lumineuses de l'année.
lundi 20 octobre 2008
Une exquise invitation...
Photo empruntée à Venice Daily Photo, incontournable promenade...
Les plus italiennes d'entre nous, les autres aussi, ne peuvent que fondre pour l'univers d'un amoureux-fou de Venise. Dans Tramezzinimag, il transcende ces lieux, les meurtrissures du temps se montrent sublimes et c'est l'âme toute entière d'une Venise infiniment désirable qu'il nous révèle au fil de ses billets.
Avec générosité, il partage son carnet d'adresses, humeurs et coups de coeur, nous emmène musarder de palais en musées, remplit nos paniers sur les marchés non loin des barques. En gourmet, il nous dévoile ses délicieuses recettes de famille dûment estampillées "Venezia" ou d'ailleurs.
Par dessus tout, il cultive ce goût pour de petits bonheurs qui donnent tant d'éclat à la vie...
dimanche 12 octobre 2008
Tiramisù
Ciel bleu, entracte serein, parenthèse bienfaisante entre semaines plombées par La Crise, les rapports alarmistes sur l'économie réelle, les projections pessimistes pour la fin de l'année...
Alors on conjure le sort en invitant des amis et la famille. Bien sûr ce matin, j'ai lu que le gouvernement souhaite promouvoir le travail dominical pour relancer l'économie...je doute que l'on achète davantage si l'argent manque. Plus de coupure, l'année tout entière aura le goût et le rythme du travail...
Les dimanches sont pour moi, cette parenthèse indolente qui fait un bien inestimable après l'effervescence de la semaine...un peu de vacuité, de minuscules vacances, après six jours de bruit et de labeur...se recentrer sur soi, sur les siens sans être parasité par le quotidien...du temps, quoi de plus précieux...un jour de congé en semaine ne me fait pas le même effet.
La conversation s'est tue en goûtant les briouats, le curry Sindhi de Bombay ou encore en dégustant le tiramisù...Soupe vertueuse pour tous ce soir!
Si le tiramisù peut être un lourd magma collant qui pèse à chaque bouchée, il peut aussi avoir la légèreté et la douceur réconfortante d'un duvet...J'ai tenté plusieurs dizaines de recettes, les véritables, les légitimes, les toscanes, les vénitiennes, les Ispahans-rose-litchis-framboises, les exotiques-coco-ananas-rhum, et reste notre préféré avec son sabayon mousseux qui fait la différence!
Tiramisù pour régaler dix gourmands
4 jaunes d'oeuf
120 g de sucre semoule
4 cuillerées d'Amaretto ou de Marsala
25 cl de crème liquide -longtemps je faisais sans, la chantilly donne une texture plus aérée, les blancs en neige le font aussi mais avec une sensation plus collante-
500g de mascarpone bien battu
du café très fort
un paquet de biscuits-cuillère
100 g de bon chocolat noir que je râpe
un peu de cacao
Je fais chauffer à feu moyen un bain-marie (deux casseroles superposées et de l'eau dans la plus grande, le font) je mélange les jaunes d'oeuf, le sucre et l'alcool et mets au bain-marie en fouettant jusqu'à obtenir un mélange crémeux et aéré. Je laisse refroidir le sabayon.
Je monte la crème en chantilly ferme puis ajoute à l'aide d'une maryse ou d'une spatule, dé-li-ca-tement, le mascarpone bien détendu.
Du même geste, j'incorpore le sabayon.
Je trempe légèrement les biscuits dans le café fort et les place dans un plat creux et les saupoudre du chocolat râpé. La crème les recouvre, une autre couche de biscuits au café, de chocolat et je termine par la crème.
Je laisse reposer le Tiamisù, filmé, au frais au moins quatre heures.
Au moment de servir, juste un nuage de cacao amer...
samedi 4 octobre 2008
linguine, lemon, thyme and mushrooms
Un dîner rapide, léger et délicieux...plus qu'inspiré par notre Domestic Goddess, Nigella, la pulpeuse cuisinière anglaise...celle qui fait fantasmer les mâles au point d'abandonner auto-moto pour saliver devant Cuisine-TV...
Je ne suis pas spécialement addict à sa cuisine express-urbaine-branchée...j'ai longtemps pratiqué, vivant non loin d'une grande ville allemande où la nourriture prête à assembler et à en jeter plein la vue était pléthorique, traiteurs italiens, comptoirs nordiques, corners de jambons du monde entier, bars à salades...
Puis un jour on s'installe à la campagne, dans une région où le terroir est la valeur essentielle. Le week-end, on prend le temps de faire son marché, son pain, d'éplucher, de touiller, de mijoter, de cuisiner... Mais cette recette-là, d'une autre vie, me plaît toujours...
Il me faut
des linguines ou des spaghettis,
des champignons de Paris
une gousse d'ail,
du thym frais, du basilic à petites feuilles,
un filet d'huile d'olive,
du parmesan
du sel et du poivre au moulin.
Je mets les pâtes dans l'eau bouillante et j'ai le temps de préparer ma sauce qui n'a pas besoin de cuire.
Je coupe les champignons en tranches plutôt fines. Je les arrose d'un filet d'huile d'olive, les saupoudre des zestes du citron, j'ajoute le jus du citron, l'ail haché fin, le thym frais, le sel et donne quelques tours de moulin à poivre.
J'égoutte les pâtes, les mêle aux champignons, une râpée de parmesan, quelques feuilles de basilic...léger et
plein d'arômes...
Nigella is absolutely fabulous...lorsqu'elle rentre d'une soirée à l'heure du laitier, elle trouve l'énergie pour faire des choses...des choses que l'estomac délicat d'une française réprouve à cette heure là...si, si, regardez!!!
dimanche 28 septembre 2008
Hirondelles faisant l'automne...
Au lever du jour, elles se rassemblent, elles "conciliabulent", elles préparent ce long voyage. Le dimanche, les routes du ciel seraient-elles moins chargées qu'en semaine? Le silence est surprenant.
On entre en automne.
La petite fée a rajouté gants et bonnet laineux dans son sac de voyage ce soir, okazou. Je contemple mes sandales...le week-end a été si beau, si doux.
On entre en automne.
samedi 20 septembre 2008
Moelleux aux pommes, un soupir de bonheur
Fin de la semaine, la maison est à nouveau pleine de vie, les jeunes ont tant de choses à dire, le lycée, les profs, les copains...alors un goûter nous rassemble, je prépare un gâteau ou une tarte, un thé Earl Grey, un vrai chocolat pour les gourmands...
Ils se servent une deuxième fois... chez eux ça ne prête pas à conséquence, en semaine le dîner est frugal! Mon grand décrète que les recettes de famille sont celles qu'il préfère...parti pris certainement!
Moelleux aux pommes
125 g de beurre mou
125 g de sucre ou de cassonade
1 cc de vanille liquide
une pincée de sel
125 g de farine avec poudre levante ou farine + 1 cc de levure alsacienne
30 g d'amandes en poudre
1/2 cc de cannelle
3 petites pommes en cubes ou en tranches épaisses + 1 noix de beurre et une cs de sucre
si on le veut, 50g de chocolat coupé au couteau ou 50g de noix hachées
2 oeufs entiers
2 cs de rhum
Je sors le beurre pour le ramollir et je chauffe le four à 175° th5/6
J'épluche les pommes et les coupe en cubes
Je les fais dorer avec une noix de beurre et les saupoudre d'un peu de sucre pour les caraméliser. En les surveillant! Les bougresses ne demandent qu'à brûler...
Elles refroidissent le temps de garnir un moule à tarte d'une feuille de cuisson.
Dans un bol, je mêle la farine, la levure, les amandes et la cannelle.
Dans un grand bol, je fouette le beurre avec le sucre et la vanille jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
J'ajoute un oeuf en fouettant encore, puis l'autre, la pâte doit être pâle, puis le rhum.
J'incorpore la farine-levure-amande-cannelle dans le mélange beurre-sucre-oeuf,
je les mêle rapidement avec le batteur électrique.
Je verse dans le moule, lisse un peu et dispose les pommes caramélisées à la surface.
25 mn au four, et l'odeur qui s'en échappe les amène tous dans la cuisine...
On l'aime tiède et pour les plus gourmands, avec une cuillerée de crème fraîche épaisse légèrement battue...
Simple Life suite
Et voilà revenu le temps des pommes, celles qu'on mange maintenant, la rambour d'été, la reine des reinette, la cox orange bien parfumée, la nationale rouge et rebondie et celles qu'on gardera pour l'hiver, rambour papleu, calville blanche et rouge... les caisses se remplissent au gré des récoltes...les chats devront veiller, quelle tentation pour la gent trotte-menu quand l'hiver sera là!
Dans une petite boutique spécialisée en ustensiles de cuisine, j'avais trouvé le premier. Vraiment pratique et facile, je le recommandais à tous. Pour me faire plaisir...on m'en a offert un puis deux, trois, cinq, six...J'en ai déjà donné. Mais là trop c'est trop! J'en garde un, le premier et les autres iront couper d'autres pommes dans le voisinage. Simplicité s'il vous plaît!
et voilà une pomme finement coupée
Dans une petite boutique spécialisée en ustensiles de cuisine, j'avais trouvé le premier. Vraiment pratique et facile, je le recommandais à tous. Pour me faire plaisir...on m'en a offert un puis deux, trois, cinq, six...J'en ai déjà donné. Mais là trop c'est trop! J'en garde un, le premier et les autres iront couper d'autres pommes dans le voisinage. Simplicité s'il vous plaît!
et voilà une pomme finement coupée
jeudi 18 septembre 2008
Simple life...
Simple Life... plus qu'une idée à la mode, une aspiration profonde mais malheureusement cyclique...un idéal loin d'être accessible pour quelqu'un qui accumule autant que moi...
une envie de légèreté, d'armoires à minima et d'espace... en ne gardant que le beau et l'utile.
Mais j'apprends et deux jours de congés sont un petit tribut pour une grande cause.
J'ai rempli le coffre de ma voiture de sacs pleins de vêtements pas-portés-depuis-des-lustres-mais-qui-pourraient- servir, de cartons de vaisselle ébréchée-désassortie-mal-aimée,
de petits objets poussiéreux qui encombrent les fonds d'armoires, souvenirs-de-personnes-que-j'aime alors que je n'ai pas besoin de ça pour penser à eux,
c'est la catégorie la plus difficile celle-là!
Mais je vois le linge déborder effrontément du panier et je sais que je suis encore loin de Simple Life et de mes rêves d'harmonie, d'équilibre et d'espace...
J'y retourne!
Si vous aussi avez besoin de motivation, elles sont efficaces par ici
jeudi 11 septembre 2008
Françoise DEMULDER...quelqu'un de bien...quelqu'un de remarquable.
Avec une photo en noir et blanc, ELLE nous avait fait comprendre que les bons ne sont pas toujours du même côté et les méchants de l'autre...que la guerre n'est que désespérance...
Elle est partie...un précieux morceau d'humanité qui disparaît...
18 janvier 1976 quartier palestinien de la Quarantaine à Beyrouth
La femme à l'arrière plan serait la seule à être restée en vie à ce moment...le milicien aussi évidemment...mais parfois le destin se montre étonnamment juste, il est mort en jouant à la roulette russe..
dimanche 31 août 2008
Trois hommes sur un bateau...
samedi 16 août 2008
Suavemente...
Que seraient les soirs d'été sans le parfum suave du Datura? Je vous l'accorde, il n'a pas l'élégance discrète et raffinée, il fait tout à l'excès, énormes fleurs, énorme silhouette, énormes effluves... De plus on devrait l'appeler de ce vilain nom de Brugmansia parce que ses fleurs sont tombantes et qu'il forme un arbuste, alors que Datura avec ses fleurs érigées, est herbacé...Des détails pour une part de rêve en moins...
Ici on garde le rêve et ainsi chaque été, les daturas embaument nos nuits.
Nathalie nous rappelle que la plante est toxique, il faut veiller aux enfants ou s'abstenir de la cultiver. Ici une liste des plantes communes mais dangereuses vous est proposée.
B comme Amitié
La toile recèle des âmes lumineuses, surprenantes qu'on est heureux d'approcher...
Merci aux trois B... cet enchantement m'a émue...pour longtemps...
mardi 12 août 2008
Marquisette, et commencera la fête...
L'apéritif se tiendra sur la terrasse, la délicieuse Marquisette, fraîche, citronnée, facilitera la conversation et mettra l'esprit à la fête. La maman de la fiancée l'a préparée en maître et tout le monde voudra la recette! Les cakes salés se déclinent de multiples façons, les goûteux melons taillés en boules se sont habillés de délicates feuilles de jambon italien, les gougères disparaitront à vue d'oeil...
MARQUISETTE
pour 10 personnes :
Mélanger dans un saladier,
1 litre de vin blanc de Bourgogne
500 grammes de sucre cristal
1 kg de citrons en rondelles bio
Laisser macérer au frais pendant 48 heures
Puis filtrer
au moment de servir ajouter 1 bouteille de Champagne ou de Crémant
et une bouteille de Perrier, toutes deux très fraîches
Ajouter des tranches de citron et servir bien frais !
Le préau ombreux accueille volontiers la fête
La mise en place est un peu précipitée, les assiettes blanches sont oubliées, les assiettes de présentation se sentent un peu seules...pas grave, les fleurs sont si jolies, camomilles blanches et vertes, oeillets vert chartreux, lysanthus déroulant un violet soyeux, lys des Incas d'un blanc si pur...
Plus loin, les viandes rôtissent dans leur croûte d'herbes et d'épices et chargent l'air de fumets gourmands...qui tiendront toutes leurs promesses...
La suite appartient à nos amoureux...
Pas eu le temps de faire des photos, celles de la famille et des amis ne sont pas celles que prennent les bloggeurs...alors tant pis, pour le buffet des entrées, celui des desserts...
Les derniers feux s'éteignent dans la douceur de la nuit, la belle Lucie aurait souhaité que la fête ne finisse jamais...nous aussi
Libellés :
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salé,
sucré
Publié par
lena sous le figuier
samedi 19 juillet 2008
tempus fugit
Le temps des préparatifs...on voudrait une fête inoubliable...on essaye de penser à tout, entre conciliabules et tables rondes, carnets et listes sans fin...malgré tout, de petits incidents émailleront le parcours...comme ces bracelets-évènements que chaque invité portera au poignet...j'ai indiqué la date du lendemain!
Croisons les doigts, qu'ils brodent à nouveau très vite!
dimanche 29 juin 2008
Guacamole
Les températures si chaudes entraînent ma cuisine vers le Mexique...plutôt un plat froid pour ne pas élever celle de la maison mais nourrissant pour les deux hommes qui maçonnent de jolies marches d'escaliers...
des avocats mûrs à point
des oignons frais hachés et des cives en rondelles
des tomates charnues pelées, coupées en dés ou des tomates-cerises
des herbes fraîches, aujourd'hui basilic, sarriette, livêche
un piment frais sans les graines, haché menu, un Jalapeno
sel et poivre
le jus de deux citrons verts
J'écrase les avocats à la fourchette en veillant à laisser des morceaux. J'ajoute les autres ingrédients. Je mélange et laisse reposer une vingtaine de minutes.
Je sers avec un pain croustillant et des quartiers de citrons verts.
On aime...beaucoup...
La Cité Interdite
Ce soir Canal+ propose "La Cité Interdite". Je ne suis pas une habituée des wu xia pian et leurs immenses chorégraphies de combats. Mais celui-ci, dès les premières images, j'entre dans leur monde...Gong Li m'a toujours fascinée, mais ici c'est autre chose, le rythme peut-être, ces ballets hallucinants, l'anachronisme tellement énorme qui rend tout définitivement improbable, impossible, le délire des décors, des couleurs, des sentiments...immensément onirique.
La petite fée l'a vu en classe pour finir l'année de son cours de chinois. Elle tient à le revoir ce soir. Tout comme moi.
pssst les garçons n'avaient pas aimé! Sans appel! vacuité de l'histoire et trop d'hystérie mais BEAU! Presque un défaut!
Alors soirée cinéma rien que pour les filles...et foot pour les autres!
samedi 28 juin 2008
Monsieur Larousse cuisine...
Parfois j'essaie de calculer le nombre de repas que j'ai pu cuisiner...ça me donne le vertige. Avec une grande famille, je savais cette donnée non négociable, j'avais donc décidé que jamais je ne m'ennuierais devant les fourneaux. Pour ne pas perdre le plaisir de cuisiner, régulièrement je lis une impressionnante littérature culinaire.
Entre les bibles des Grands Chefs, les livres séducteurs de Chefs moins étoilés mais plus médiatiques, les livres mono-maniaques "le macaron" "la verrine" "les muffins" ad nauseum, les carnets éclectiques des Editions de l'Epure, il y a une incroyable pléthore d'éditeurs et d'édités...J'ai cru comprendre que chez Larousse, la tendance vient d'outre-atlantique avec ses auteurs encore peu connus en France.
Je suis tombée sur celui-ci et sa multitude de photos d'une efficacité remarquable. On suit volontiers cette exaspérante housewife néo-zélandaise dans ses jardins du Central Otago, celui de Wanaka et sa cuisine. Elle parle de l'influence de ses voyages sur les plats qu'elle prépare l'Italie, le Maroc, la France dans une assiette... et pourtant au détour d'une page, on retrouve bien vite une trace de l'endroit d'où l'on vient...nos origines s'expriment toujours dans nos casseroles. Passé l'agacement, j'ai souri devant la salade marocaine de fruits de mer dont la sauce est une mayo parfumée de coriandre...autre étonnement dans le chapitre "Saveurs du Maroc", une salade de pommes de terre assaisonnée avec une pâte de chermoula mélangée à l'omniprésente mayonnaise...là de très jolis rouleaux de printemps au poulet et à la menthe sont supposés faire trempette dans un bol de sauce où le beurre de cacahuète est simplement dilué dans l'eau bouillante, histoire d'évoquer une sauce satay un peu basique...l'Italie se sentirait bien un peu trahie par la salade de tomates "à l'italienne", tomates et feta...
Monsieur Larousse a visiblement déjà intégré que ses lecteurs sont de la génération Mdo.
Ce livre fait tout de même de la place à de bien jolies propositions rythmées par les saisons, connues mais qu'on oublie parfois...
Alors je retourne à mes bruschettas de courgettes au basilic et de petites brochettes de poulet mariné au citron et aux herbes
Bon dimanche
dimanche 15 juin 2008
Jour de fête
Après les chaleurs d'hier, le ciel trouble nos espérances de grandes tablées au soleil.
Il en faut davantage pour nous décourager de fêter les "pater familias" émus d'être au centre de toutes ces prévenances...
Champagne et foie gras mi-cuit au sel de Guérande, tellement classique et pourtant...
Agneau en méchoui, si fondant et goûteux avec tous les arômes du maquis
grenaille de l'île de Ré, gratin de céleri
Mara des bois, citron de Menton en sorbet...à tomber
Agneau en méchoui
Je prépare une pâte avec des feuilles sèches de thym et d'origan , plus résistantes à la chaleur que les herbes fraîches, de l'ail pressé, du piment, du raz el hanout, de l'huile d'olive. Je badigeonne l'épaule ou le gigot pour lui faire une belle croûte d'herbes et l'enfourne dans un four à 210° th7 pendant 20mn, puis baisse la température à 180° th6 pour une durée déterminée par le poids de la viande, je verse deux verres d'eau. J'arrose de temps en temps.
gratin de céleri
Je lave puis tire les fils du céleri en branche, je coupe en petits tronçons.
Après dix minutes de cuisson vapeur, je les verse dans un plat à gratin, je saupoudre de fromage râpé, parmesan et mozzarelle ici.
Je fouette un jaune d'oeuf avec deux cuillères de crème fraîche, du poivre et je verse sur le céleri et fais gratiner un quart d'heure.
Sorbet Mara des bois-citron de Menton
Dans une casserole à fond épais, je fais bouillir pendant cinq minutes 150 g de sucre, 30cl d'eau, le zeste d'un citron de menton.
Je fais refroidir.
J'ajoute alors le jus du citron et 500gr de fraises Mara des bois mixées. Je mélange et fais turbiner 40 minutes.
Alors? C'est quand la prochaine fête?
lundi 2 juin 2008
Fugace Eden
Pavot "Perry's White", Cercis "Forest Pansy", camomille dorée
Un clic sur la photo pour le coup d'oeil!
La nature a voulu, l'homme a su regarder... Couleurs étonnamment tendance, blanc rosé grisé, violine profond, vert acidulé, pourpre somptueux! Matières palpitantes, velours, crépon craquant, soie, mousse ou cuir... La nature inspire.
"Chaque expérience de beauté, si brève dans le temps tout en transcendant le temps, nous restitue chaque fois la fraîcheur du matin du monde."
François Cheng
lundi 19 mai 2008
Un amour de rose
"Desprez à fleurs jaunes"
Ce vigoureux rosier à la floraison nonchalante nous charme dès les premiers jours de mai. Les roses floues d'un doux jaune paille lavé de rose pêche exhalent un délicieux parfum fruité qu'on ne peut s'empêcher de respirer.
Odile Masquelier, la créatrice des jardins de La Bonne Maison à Lyon, raconte que Monsieur Desprez sachant sa dernière heure venue, aurait demandé qu'on lui apportât sa rose et heureux, aurait fermé les yeux...
Le bouquet, cueilli pour mon amie Inès, me permet de vous souhaiter une bonne et douce semaine.
lundi 12 mai 2008
Quoi de plus généreux qu'une terrine? 2eme
Les jolis ponts de mai emplissent la maison, l'appétit des garçons plus que celui des filles de la tribu, réclame des plats généreux alors tous disent oui à la terrine, celle dans laquelle ils plantent le couteau pour couper d'épaisses tranches qu'ils accompagnent de cornichons croquants et des petits oignons nacrés. Je sers des tranches fines aux filles qui plébiscitent les poivrons rouges grillés avec un filet d'huile d'olive et de l'ail.
La terrine laisse de la place à l'imagination. Si elle est le plus souvent bien ancrée dans le terroir, elle sait aussi décliner toutes les tendances pour mieux surprendre nos papilles. Aujourd'hui elle prend un peu de la fraîcheur du printemps...C'est Garance qui me l'a rappelée avec ses caillettes
Terrine aux herbes
300 g de foie de cochon
300 g de poitrine fraîche
100 g de lard fumé
200 g d'échine de porc
2 oeufs
20 cl de crème fraîche
4 échalotes hachées
4 oignons hachés
2 gousses d'ail
3 grosses poignées d'herbes juste blanchies et émincées grossièrement, épinards, blettes, jeunes orties, livêche et persil plat
5 cl de rhum
pistaches non salées
2 cc de sel,
poivre, piment d'Espelette, muscade
Thym frais, laurier
Je fais fondre à feu doux, les oignons, les échalotes dans un peu d'huile d'olive.
J'éteins et j'ajoute l'ail pressé.
Il hache les viandes à la grille moyenne -le boucher se propose gentiment mais l'Uomo préfère le faire-
Je casse les oeufs et les mélange à la crème, je relève avec le sel, le poivre, le thym émietté, une râpée de muscade, le piment et je mélange aux viandes puis j'ajoute les herbes, l'alcool et les pistaches.
Je remplis une terrine d'un kilo.
Je décore avec les feuilles de laurier et des baies de genévrier et pose un papier de cuisson.
Je fais cuire 2h à 180° en posant la terrine dans un bain-marie -très simplement un moule à tarte rempli d'eau chaude-
Puis elle se la coule douce au moins 48h au frais avant d'être attaquée par des bouches affamées
Ici je double les quantités...
Pour le pique-nique, je propose ma prairie fleurie de boutons d'or...
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