vendredi 15 février 2008

On ne s'embrasse pas?



Un livre dérangeant, désabusé, désespérant...
Il questionne, ce qui est déjà une belle qualité...

L'histoire d'un type d'une vacuité totale, sans conversation mais dont les quelques paroles ont l'arrogance de celui qui pense valoir davantage que ceux qui mènent la vie de mouton qu'il a refusé.
Des relations familiales ratées, comme souvent.
Un homme redoutable qui traîne son ennui, sans avoir grandi, éternel adolescent mal dans sa peau.

Même si on a un regard critique sur le quotidien, cet homme n'a rien à proposer de plus réjouissant, rien à construire...
Quelques beaux paragraphes sur ce qu'on peut attendre de l'amour maternel, m'ont incitée à aller au bout de ma lecture.

Une rencontre ratée, mais cela tient à moi probablement... Ce besoin d'avoir un minimum d'empathie...

Une belle écriture vive.

9 commentaires:

  1. ou peut-être était-ce à cause de la vacuité? l'auteur a su bien faire la démonstration?

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  2. Ce que dit Chat Bleu, j'y ai pensé en lisant ton post. Et si c'était justement parce que "trop" bien rendu ?
    Et pourtant, je comprends lorsque tu écris "j'ai besoin d'un minimum d'empathie tout de même". J'ai ce besoin aussi...
    Donc, je le lis et je te dis ;-)

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  3. Oups, vous avez tout à fait raison, je me suis mal exprimée, je pensais à la vacuité du personnage et non de l'histoire.

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  4. je vais toujours au bout d'un livre même si il fait plusieurs centaine de page (sauf femmes qui courent avec les loups) et j'ai l'impression que tu as la même pratique
    on devrait peut être s'interroger sur cette capacité à .. ?

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  5. Bellesahi, j'ai d'abord eu une inquiétude, puis je me suis rappelée que tu es une lectrice avisée. Je détesterais priver un auteur de lecteurs parce que je n'ai pas su aller à sa rencontre...
    Il y a des endroits où il se dit que ce livre sera "L'élégance du hérisson" de 2008...

    N-talo, il faut tout de même que quelque chose m'y retienne...Je n'ai pas pu aller au bout d'un livre culte de Mikhaïl Boulgakov "Le maître et Marguerite" parabole sur le diable, Staline qui arrive à Moscou.
    J'imagine...Mieux vaut pas, sinon Freud va se régaler...

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  6. Ah et j'ai beaucoup aimé L'élégance du Hérisson. Bon alors pourquoi pas !

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  7. Ah Léna... j'aimerais bien connaître ce qui, à ton avis, constitue des associations de saveurs Dans l'esprit de Dieu... tu es taguée http://gato-azul.blogspot.com/2008/02/un-got-dans-lesprit-de-dieu-taste-in.html

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  8. Oui, il faut parfois être d'une certaine humeur pour lire certains livres.Léna, j'ai un chemin vers ton hellébore...

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